Sous le signe de « &"», l’esperluette qui lie
le « e » et le « t » de jolie façon, comme est mignon son
nom, une association a ouvert un lieu d’exposition rue Carnot à Virieu sur
Bourbre à l’emplacement du magasin d’habillement Deverchère.
Des photographies et des peintures consacrées à la guerre de
14 étaient présentées jusqu’au 18 octobre et témoignaient, loin des lignes de
front ou de lieux plus considérables, de la persistance du souvenir.
L’empressement éditorial autour du centenaire a donc porté bien au-delà des
monuments gravés de tant de noms de disparus.
Benoit Caponi a
recopié des lettres en dessous de ses images en noir et blanc pour repérer les traces de combat sur les
lieux où le sang a abreuvé les sillons.
Sylvia Boumendil,
a traduit plastiquement des lettres de
son grand père : « ma petite femme adorée »
comme Monique Navizet qui a installé ses bannières
dans l’église en face où une main maladroite a inscrit dans le marbre un nom
qui ne figurait pas dans la liste officielle des morts pour la France.
Les éditions Entre temps sises rue du château à Virieu également mettaient en
souscription le livre de Jean Philippe Repiquet : « Le
parcours de Camille Roux » un réserviste
qui trouvait : « si ce
n’était le canon ce serait épatant, on se croirait en vacances à la
campagne. »
A partir du 15 novembre Cathy
Gabasio présente ses arbres et déjà des troncs aux alentours ont pris des
couleurs.
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