BD punk où en première page une fille sans nez marche dans
une merde rose.
Humour potache avec
parfois des trouvailles et des convictions végétariennes qu’elle assène avec
vigueur. Quelques planches où un mec est à la place d’une femme sont bien
menées : dans le métro, un mâle porte un foulard pour cacher sa barbe qui
pourrait exciter les femmes, et dans la voiture de police qui le protège des
harcèlements de pétasses, les policières lui demandent de boutonner sa chemise
jusqu’en haut car ses poils débordent :
« Dans cette tenue, ce n’est pas
étonnant que vous ayez des ennuis »
Les trois petits cochons finissent cette fois ébouillantés
et Gwenaëlle, la baby siter, a du talent pour fournir quelques cauchemars aux
enfants qui lui sont confiés ; mais ils risquent d’en redemander.
Pas besoin de science- fiction pour dépeindre un monde
désespérant, le petit théâtre de l’hôpital psychiatrique où la peur tord le
ventre, fournit de quoi enfiler la blouse spéciale. Ses dialogues avec
elle-même sont plus divertissants mais quand une fée apparait qui réalise les
vœux des consommateurs d’un bar, ça finit
en carnage et les farces des enfants peuvent faire des ravages entre eux.
De toutes façons, « les histoires d’a… les histoires
d’am…. finissent mal en général. »
Car « Tant boit
le punk de l'eau qu'à la fin il se casse »
Quelques planches dans l’obscurité sont rigolotes, mais
l’éclaircie est de courte durée, décidément tout n’est pas rose !
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