Un "petit réduit" de 70 pages, comme on dit d’une gourmandise en pâtisserie, disposé
opportunément à côté de la caisse de la librairie du Square. Même si
sa présence sur les vastes linéaires d’une grande surface aurait pu fournir un
dessin de Sempé quand le modeste ne manquant pas d’ambition rêveuse se trouve
face à l’immensité.
« Jean Jacques
Sempé a changé le monde. Si Kafka a révélé l’emballement des machines
administratives et la culpabilité sans cause qui étreignent l’homme moderne,
Sempé, lui, a mis en scène ces moments simples où l’absurdité nous sourit au
lieu de nous détruire, où les gens se regardent avec une tendresse et une
timidité confondantes, porteuses d’un double message également rassurant :
« l’homme est un grand mystère » et « nous sommes bien peu de
choses ».
Bien souvent les dessins de l'octogénaire sont sans paroles, alors quand une
dévote s’adresse à Dieu, son bavardage va à l’essentiel :
« Quand tout le
monde parle à tort et à travers, vous épie et surveille vos propos pour après
les déformer, quel repos de s’adresser à quelqu’un qui ne dit rien, ne vous
voit peut être pas et, probablement, ne vous écoute pas ! »
La dernière fois que je parlais de Sempé c'était à la Noël :
http://blog-de-guy.blogspot.fr/2013/12/bourrasques-et-accalmies-sempe.html
La dernière fois que je parlais de Sempé c'était à la Noël :
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