mardi 30 avril 2013

36 15 Alexia. Fréderic Boilet.



Fantasmes  érotiques au temps du Minitel, publié en 90 avec des allures des années 70.
Un auteur de BD cherche à retrouver le mannequin avec laquelle il correspond.
Le dessin au rythme cinématographique est agréable et la narration qui mêle la réalité à l’imagination créative est bien menée.
Les attraits de cette BD relèvent plus de la nostalgie que de la jubilation d’une découverte.
Si la conclusion est surprenante,  pourquoi compliquer la simplicité du scénario par des bavardages avec Lacan qui à propos du désir aurait dit « il court, il court le furet » ?
Que n’a-t-il cité : « on l’attrape par la queue », la souris verte ?
On peut préférer la formule lapidaire:
« Un jour, je devais te retrouver à Nice où tu défilais pour la collection de printemps…
je n’ai vu ni collection, ni printemps, ni Alexia »
L’auteur revenu en France a fait une grande partie de sa carrière au Japon.

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