Le réalisateur
d’ « être et avoir » nous propose un film personnel et universel
à l’image du titre évident dont l’intitulé pourtant devient moins usité.
A l’heure où les films
durent plusieurs heures, celui-ci aurait pu nous enchanter encore plus
longtemps.
Le choix de ne pas
s’appesantir à filmer les émissions les plus célèbres du service public :
« Le masque », « le 7/9 », Mermet, Finkielkrault, Meyer… le
fait sortir de l’anecdote même s’il y a
du plaisir à écouter Lodéon sous un
amas de CD en partageant sa passion communicative, ou assister à une
interview d’Hervé Pochon rencontrant un traqueur d’orage.
Cet aperçu de la diversité
des métiers qui donnent à entendre, est passionnant avec une qualité d’écoute de la part des
animateurs qui crève l’écran ainsi que le goût du travail bien fait, de
l’exigence, de la minutie, où l’humour, la poésie peuvent aller avec l’empathie. Le tournage,
patient lui aussi, a duré 6 mois, et
permet d’alterner les montages rythmés et les plans attentifs, les silences.
Les images captent des
frémissements, des émotions, en un montage musical qui nous fait tendre
l’oreille
Le visage de celle qui annonce la météo marine me
détournerait volontiers dans les rochers, et les plans rapprochés sur Antonio
Placer donnent envie de poursuivre la
découverte.
Face aux écrans où le flux des infos s’affiche, quelques uns prennent un stylo pour écrire à la main.
Face aux écrans où le flux des infos s’affiche, quelques uns prennent un stylo pour écrire à la main.
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