Si les studios qui produisent des films d’animation font en
général de l’œil aux adultes, cette adaptation d’une série fameuse de la
littérature enfantine se consacre essentiellement aux petits sans les prendre
pour des benêts.
L’amitié, thème finalement banal, se noue entre une souris
artiste qui n’a pas l’intention de devenir dentiste et un ours gourmand et
musicien.
Ils échappent aux conditionnements de leurs univers
respectifs et se construisent une amitié
qui n’était pas acquise au départ.
Leur histoire célèbre la tolérance, sans lourdeur, et
apporte quelques notations pas seulement amusantes.
Le roi du sucre ne veut pas que son fils consomme ses
productions, et sa femme vend des dents de rechange à ses compatriotes dont les
dents sont ravagées par les confiseries.
«- Mais Célestine une
souris qui vit avec un ours ce n’est pas normal.
- Vous vivez bien avec
une ourse.
- Hélas, oui. »
Les tons pastels cultivent le charme de ce récit de fête
dialogué par Daniel Pennac tout en simplicité. Son rythme tranquille, nous
repose des succès aux effets tapageurs et aux cadences infernales. La neige
recouvre les maisons, les rouges-gorges se posent au bord des fenêtres, les
personnages s’éclairent à la bougie dont la lumière convient si bien à l’aquarelle.
Ernestine la souris, ne croit pas aux légendes où les ours sont de grands méchants, mais nous, nous aimons croire à la douce poésie de ce conte.
Ernestine la souris, ne croit pas aux légendes où les ours sont de grands méchants, mais nous, nous aimons croire à la douce poésie de ce conte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire