Oui, il y a des belles images des Landes, des intérieurs
d’entre deux guerres, mais c’est décoratif, je n’ai pas ressenti l’importance
de la terre dans ce milieu, ni la complexité de cette femme qui se veut au-delà
de la simplicité. Pas d’étouffement,
trop lumineux. Alors que Bovary, c'est nous, les enjeux dans ce film sont lointains. Miller chez Desqueyroux, j'ose: ça change du tout au Tautou.
D’accord Thérèse fume et la forêt est inflammable mais pas
de coup de chaud pour moi.
Les critiques parlent d’ambigüité, mais le récit m’a semblé tellement linéaire, je n’ai pas
ressenti de dilemmes, la relation est
plus intéressante entre Thérèse et sa belle sœur qu’avec le mari chasseur,
cassant, finalement bon.
Je suis tout de même reconnaissant au réalisateur de
distribuer aussi quelques traits antipathiques du côté d’Audrey Tautou, mère
impassible, amie peu fiable, elle lit Gide mais le lit est vide.
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