mardi 27 novembre 2012

Le château des ruisseaux. Poincelet. Bernière.



Plongée dans les groupes de paroles de toxicos qui essayent de décrocher.
La bande dessinée sans cases restitue la fragilité des personnes qui exposent leur expériences douloureuses, avec malgré tout de l’humour, parfois.
La forme tout en délicatesse convient bien à cette autofiction sensible nous plaçant à côté de ces hommes et femmes qui ont cherché une vie plus intense et ont côtoyé le vide suicidaire au bout des vertiges.
A l’issue d’un processus de cure exigeant, juste, humain, ils ne seront que 15% à ne pas retomber.
« Monsieur et madame P’tite goutte ont trois filles. Comment elles s’appellent ?
 Anne, Justine et Corine.
 Anne p’tite goutte, Justine p’tite goutte, Corinne p’tite goutte… »

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