Quelle idée d’appeler son lapin Zidane, du nom d'un publiciste, en 2012 ? Zlatan alors?
Je croyais revisiter la fin des années 90 avec une BD
sociale, eh non !
Ce numéro 1 d’une trilogie de l’éditeur « 6 pieds sous
terre » est sorti récemment, mais pour moi cet opuscule alignant les
clichés sonne faux.
Le manager du fast
food où travaille Vincent s’appelle Jean Eude et comme il ne veut pas se rappeler du prénom de
celui qui s’occupe des poubelles, il le nomme Mouloud.
Le père est gras et
picole devant la télé, il ne veut pas de « pédé » à la maison,
la mère qui pourrait être belle, distribue des torgnoles à
ses enfants.
Le lapin consolateur finira mal fatalement, tout était si mal
parti.
Je n’apprécie guère l’eau de rose, mais on ne peut croire à
tant de noir complaisamment répandu.
Mince album inactuel où ne perce aucun enjeu qui
taraude nos grands ensembles où l’on se retrouve d'ailleurs si peu ensemble.
Tu sais... des fois je me demande si on se trouve ensemble aussi peu que les médias semblent vouloir nous le faire croire.
RépondreSupprimerQuand tu commences à discuter avec les petites (ou grandes ?) gens, en chair et en os, tu t'aperçois que cette image est un peu poussée..
Mais pourquoi diable tenons-nous tant à nous.. mortifier pour être "mauvais", Guy ?
Grande question...
J'aime me laisser embarquer dans les facilités offertes par les sonorités des mots: ensemble/ensemble. Mais alors que des mots tels que "diversité" sont employés à la mesure de leur perte de substance, le "vivre ensemble" me semble mis à mal par les communautarismes. Merci de tes contributions.
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