lundi 17 septembre 2012

The we and the I. Michel Gondry.



Le cinéaste inventif abandonne sa légèreté dans cette immersion à l’intérieur d’un groupe de lycéens du Bronx, le temps d’un trajet en autobus.
Film violent, désespérant ; la vigueur des dialogues ne rachète pas de la régression des rapports sociaux où la loi du plus fort est la loi.
Il y a bien quelques séquences de fantasmes bricolées qui permettent de respirer un peu mais l’ambiance est tellement électrique, insupportable tout au long du trajet que la conclusion qui recèlerait un éclair de tendresse parait peu crédible.

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