Dans l’intention de
Vincent Peillon de restaurer la morale à l’école, nous avons bien
compris la volonté de réhabiliter des instituteurs, jadis placés plus bas que prêtre
quand il s’agissait de transmettre des valeurs, selon Buisson Patrick derrière
le micro.
Quand le débat politique est alimenté par Luc Chatel ancien
casseur de l’éducation nationale dont la dernière production tient en 140 caractères,
le niveau n’est pas à la hausse.
Le mot « morale » a été prononcé, alors voilà
le maréchal Pétain qui déboule sur le clavier de la droite qui a fait
risette à l’extrême droite. Le même maréchal était convoqué par ceux qui ont
pris leur place dès qu’il s’agissait de « la terre » :
décidément !
Bien sûr qu’un « redressement moral » est
nécessaire après les Woerth, Jean S., Hortefeux et autres poches pleines, tapeurs
de petits !
Mais l’entreprise du
philosophe désormais ministre, spécialiste de Buisson Ferdinand, bien que loin
d’être nouvelle, est difficile à mettre en place quand les mots ont perdu leur
triple A.
Comme à chaque mission nouvelle demandée à l’école se poser
la question:
le temps imparti est pris au détriment de quelle
matière ?
Si toute idée d’ « inculquer » des valeurs contredit
d’emblée le projet qui doit susciter une adhésion délibérée, la distinction
entre le bien et le mal pourra se dessiner lors des entretiens où est débattue
la vie de la classe.
Nous avons les politiques que nous méritons quand des
condamnés par la loi peuvent être réélus et je m’en voudrai d’entrer dans le
kop hurlant : « tous pourris ».
Je suggère cependant un exemple concret pour un
ressaisissement moral qui redonnerait le moral aux troupes des noirs hussards.
Leçon numéro 1:
« Je respecte mes engagements »
- Recopiez monsieur Rebsamen : « Les élus ne doivent pas cumuler les mandats ».
Alors peut être que les enfants, qui parait-il se rêvent en
trader, auraient envie à nouveau d’être pompiers ou professeurs.
.....
La couv' de Charlie hebdo de cette semaine;
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