mercredi 12 septembre 2012

La part des anges. Ken Loach.



Des whiskies rares peuvent atteindre des prix astronomiques ; les films du bon Ken, eux, valent tout l’or du monde car il sait extirper parmi les engrenages les plus inéluctables, des raisons de croire en la générosité des hommes.
Je pensais assister à une rigolade et ne savais si le maître du cinéma social saurait faire.
Ce n’est pas qu’une comédie et des scènes sont particulièrement réussies sans simplisme : par exemple la confrontation avec une victime. Le personnage de l’éducateur est beau parce qu’il n’est pas  un bellâtre. Et comme une copine qui est propulsée hors de son siège dès qu’un chien se fait écraser une patte à l’écran, j’ai bondi quand une bouteille  de whisky a éclaté. De bonnes idées de scénario, des acteurs crédibles. Quand un récit hautement politique est habile c’est remarquable. Le talent  œnologique découvert pour le personnage principal n’est pas une révélation miraculeuse, il entre dans un processus  optimiste de remise à flot où le murissement ne vaut pas seulement pour le malt. Un enfant peut faire sortir de l’enfance et l’amour lorsqu’il  n’est pas aveugle peut donner un coup de fouet  décisif sans qu’il y ait tourbe à rajouter.
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La  scottish photo est de Margaux
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