Film de 12 ans d’âge, trop clinquant à mes yeux fatigués des éclairs,
m’a laissé indifférent, pourtant ces
jeunes qui s’abiment dans la drogue pourraient nous émouvoir.
L’abus d’effets nuit à la compassion.
Le signe égal placé à équidistance parmi toutes les
dépendances - pour éviter le mot usé
« addiction »- est vraiment simpliste : entre les gâteaux devant
des émissions débiles et l’héroïne, ce n’est pas pareil !
Mémère finit en psychiatrie, son fils perd plus qu’un bras.
La façon de filmer est celle des clips où la musique compte
avant tout, pourtant celle du Chronos quartet
ce n’est pas rien mais il n’en subsiste pas grand chose.
La succession des images ne décrit pas des personnages, elle
les soumet à l’état de fantoches ayant perdu tout libre arbitre.
Les rêves sont conventionnels, la réalité sans mystère.
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