jeudi 11 décembre 2008
Henriette Deloras
Si elle n’avait marié Jules Flandrin serait-elle accrochée présentement au musée de Grenoble ?
Depuis Camille Claudel, il est de bon ton de ressortir des cartons quelques inconnu(e)s pour faire montre d’originalité, exister à côté du barnum picassien, que je m’empresserai d’ailleurs d’aller admirer à l’occasion.
Les pastels interdissent les repentirs, ceux de la dame sont agréables et porteur de nostalgie lorsqu’ils évoquent les artistes attablés aux bistrots de « la belle époque ». J’ai préféré les personnages de dos car les traits des visages traités à la craie tendent à la caricature. Ses interprétations de tableaux de Bruegel à Picasso sont gentiment originales, quelques natures mortes aux couleurs éclatantes apaisent une humeur qui s’interroge souvent : pourquoi elle plutôt qu’une autre ? Dans l’atelier que je fréquente, il y a quelques amateurs dont les productions ne manquent ni de vigueur, ni de personnalité et qui ne connaîtront pas d’exposition.
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