lundi 29 décembre 2008

Schreck 3


Quand le premier film est sorti, j’étais assez réticent à l’égard de l’enthousiasme critique qui avait accompagné l’apparition de l’ogre vert, craignant le conformisme anti Disney. Et puis j’ai été emballé à mon tour. Ce numéro 3 n’a pas épuisé la veine de la gentille insolence, de la délicieuse régression avec une qualité de création impressionnante. Le numérique ne tue pas l’emploi, à voir la flopée de collaborateurs qui défilent au générique. Cette fois le géant connaît les affres de la paternité : ce n’est pas triste, poétique parfois, rythmé toujours, avec une tchatche revigorante et quelques scènes telles que la mort du roi et un regard sur la comédie du pouvoir qui vaut bien des discours sentencieux.

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