samedi 6 décembre 2008
On a … qu’on mérite !
Remplacer les pointillés par :
le P.S., la gauche , le président, les syndicats, la directrice, le mari, le fils, voire son propre visage a dit un écrivain quand on tend à s’attarder en ce monde.
Ces jours-ci bien de mes connaissances avaient des paroles compatissantes et des airs navrés à mon égard, moi tracteur socialo. Le chrysanthème pousse volontiers dans le champ des roses. Les débats à la tête du P.S. avaient apporté leurs fruits amers. Il était marrant aussi, le dessin représentant Ségolène sur fond de slogan : « Yes, we conne », marrant.
Comme la France compte 20 000 000 de sélectionneurs en foot, il en est encore plus de commentateurs politiques, davantage nourris des flashs matinaux que de discussions dans les salles sonores des M.J.C. ou dans les cantines refroidies.
Position facile du désoeuvré accédant à la sexagitude qui donnerait des leçons aux donneurs de leçons.
Pourtant le décalage saute aux yeux :
- Comment un personnel politique aussi médiocre représente des électeurs aussi excellents ?
- Comment tous les conseils avisés ne connaissent pas d’application ?
Les invitations qui tournent aux portes des boites mail pour ne pas finir comme la grenouille qu’on a mise à cuire doucement, nous distraient. Les mobilisations d’un jour pour défendre l’école ne sont pas à la hauteur des enjeux ; les pétitions, que nous sommes appelés quotidiennement à signer électroniquement, s’effacent. Pourtant des formes de luttes se cherchent une nouveauté depuis des décennies, sans emporter l’adhésion, malgré les lettres bien tournées qui circulent sur le net, rien ne bronche. En outre, Arlette Chabot a déjà assez de travail avec la dernière campagne gouvernementale ! Alors ?
L’état de faiblesse dans lequel nous nous retrouvons à gauche ne doit pas nous conduire à enfourcher le moindre cheval pourvu qu’il soit rétif, tant sur le plan local, que national, gagnés par l’hébétude devant les feux d’un Guévarisme sur canapé à « Vivement dimanche ».
Il ne s’agit pas de disserter d’engagements qui n’engagent à rien pour des enjeux où nous serions beaux mais impuissants, simplement faire vivre des exigences, à notre portée, dont il est question dans le livre des principes, où la solidarité s’inscrirait au pays du progrès humain entre égalité et liberté.
« Penser en liberté, agir en sincérité » Pierre Mendès France.
P.S. : En Gironde, dimanche dernier, le PS a emporté une élection partielle contre un intime de Sarkozy.
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