dimanche 28 décembre 2008

« Ecoutez d’où ma peine vient »


La dernière livraison de Souchon entretient nos désirs contradictoires: celui d’aimer retrouver le familier qui « voulait des matins doux » et aussi le nouveau chanteur à Sidi Ferouch.
Certains titres trouvent leur correspondant dans des productions précédentes « elle danse », « 8m2 » avec « les cadors » quand ce n’est pas une reprise entière de « bonjour tristesse », mais pas de petite perle telle que « petits tas tombés » où la manière originale rencontre un fond essentiel. La patte perso pour une société à décrire, à rectifier. Pour tout dire, c’est un peu mou du genou, comme nous. La chanson où il doute de Guévara n’a pas ses paroles inscrites dans le livret accompagnant le C.D. Je me laisse bercer par « rêveur », les « saisons » « la compagnie » et emballer par « parachutes dorés », je découvre un Aragon : « la guitare », mais qui croit que c’est un grand cru ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire