J’apprécie les chroniques du dessinateur de Charlie hebdo quand il porte un regard sur les jeunes, acerbe mais sympathique, dénué de démagogie. Ici il passe du documentaire à la fiction pour narrer « les pauvres aventures de Jérémie ».
Le héros se met en ménage avec une ravissante et riche jeune femme amoureuse - on se demande pourquoi – de cet être immature ; il est affublé de surcroit d’un collègue qui s’applique à rater sa vie. Personnage assez fréquent dans les BD qui traitent de nos contemporains. Dans ces 48 pages, on peut réviser que FUCK signifierait « Fornication Under the Consentment of the King » (« fornication sous le consentement du Roi »), entendre en musique de fond Vincent Delerm, faire un tour, vite fait, chez les riches, dans le milieu de l’édition jeunesse ou dans une boite échangiste. Mais point d’émotion, tout est superficiel : pourquoi ces relations d’amitié, d’amour ? Il y a certes beaucoup de remords que les rêves n’arrivent pas à éponger, mais ce sont des cauchemars à gros nez.
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