Bien des remplisseurs de colonnes de journaux dénigrent
systématiquement la France et nourrissent les haineux. Pourtant ils sont les
premiers à vouloir accueillir tous ceux qui en canots essayent de rallier notre
pays avant de le railler.
Patrick Boucheron critique une vision trop dramatique de
l’histoire au Puy du Fou tout en vantant son dernier livre « Le Temps qui reste » sur deux pages
du « Monde » et brode lui-même en noir :
« Lorsqu’on a le sentiment d’aller cap au pire, on ne peut se contenter
de s’en remettre au jeu convenu des routines, des postures et des
tribunes. »
Cette critique des « bien pensants » médiatiques, ne
me vaut pas, j’espère, d’entrer forcément dans la catégorie des démagos toujours
brocardant les experts, pour mieux se fier à quelques délirants conspirationnistes.
Je mesure trop la difficulté de se gouverner soi même, alors
le Moyen-Orient !
Mais je manque d’indulgence à l’égard des lanceurs d’alerte fascinés
par les ZAD (zone à défendre) bien timorés pour défendre les ZFE (zones
à faibles émissions) ou les ZAN
(zéro artificialisation nette), mesures concrètes pour lutter contre le
réchauffement de la planète.
Leur courage est resté dans la sacoche de leurs
vélos.
Notre civilisation attaquée, rongée de l’intérieur,
accueille les autres civilisations dans ses Instituts, ses musées, ses
hôpitaux, ses universités, ses cuisines.Tant de décolonisateurs ont trouvé chez nous les munitions
pour s’émanciper de la métropole et plus récemment des officiers formés en
France sont à la pointe de l’anti-occidentalisme sous les yeux énamourés des Russes
et des Chinois dispensés forcément de toute leçon de démocratie.
Un islamiste a tué un prof de français, il cherchait un prof
d’histoire. La destruction de l’école n’est pas que métaphorique, combien de
salles de classe ont brûlé pendant les émeutes de juin ?
Quelques restes d’optimiste jeunesse d’un autre siècle me
permettent de ne pas désespérer tout à fait d’une espèce terrestre attachée à
sa perte.
Lecteur fervent d’ « Actuel » du temps des
nouveautés excitantes, et du progressisme jadis marqueur de gauche, je ne suis
pas effrayé par l’intelligence artificielle aggravant pourtant la confusion
entre réel et virtuel. Elle est humaine, forcément humaine, et fait ses preuves
dans nos vies chaque jour, en évitant par exemple quelques fautes d’orthographe.
Nous n’en sommes plus aux cartes routières et autre chambre
noire, même s’il faut veiller à ne pas devenir
machines nous-mêmes, quand sur les réseaux sociaux, l’anonymat réduit les mots
à d’anodines abstractions et les émetteurs à des fantômes.
« La modernité,
c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont
l'autre moitié est l'éternel et l'immuable. Il y a eu une modernité pour chaque
peintre ancien. » Baudelaire
Les rues crient, les réseaux sociaux braillent, les
institutions (ONU) sont paralysées.
Peut-on ranger dans la liste des paradoxes, les positions de
la Turquie membre de l’OTAN soutien du Hamas avec d’autres incongruités ?
- L’extrême droite française fille du « détail » se
retrouve à côté de l’extrême droite israélienne
- Des organisations LGBT+ défendent le Hamas, tueur d’homos
- Que disent les féministes, fan de l’abaya, des Iraniennes
à l’indécente chevelure ?
Tiens l’interdiction à l’école de cette robe couvrante n’a
guère suscité les vagues annoncées, bien qu’une collégienne de mes
connaissances m’ait expliqué que « muslim, c’est tendance ! ».
« L'homme prie
pour obtenir le mal, comme il prie pour le bien.
L'homme est toujours
trop pressé. »
Le Coran
………….
Sous le titre « d’artifices » j’ai déjà
tourné autour du thème où pastiche et contrefaçons ne sont pas loin, il n’y a
pas si longtemps.