L’humour dispensé avec finesse est réservé à Ferrari le
président de la Métro qui les attaque en justice, mais ne se montre guère dans
d’autres rubriques.
Certes le compte rendu de la mobilisation contre la loi travail est honnête, en évitant
de décrire des foules unanimes pour des réunions préparatoires entre initiés.
Mais leur appréciation de la frilosité de la municipalité de Grenoble vis-à-vis
de « Nuit debout » souffre visiblement de délais de bouclage qui
figent certaines positions alors que des évolutions notoires font que Grenoble ne
fut pas en queue des manifestations.
Et pourtant il me semble que dans ce type
de rassemblement, les sarcastiques journalistes devraient se sentir comme
poissons dans l’eau.
Un quart du journal (4 pages sur 16) consacré aux compteurs
Linky, m’a semblé excessif, d’autant plus que le dossier factuel n’est guère
argumenté ; leur proximité avec l’association « Pièces et main
d’œuvre » dicte les thématiques mais n’alimente guère un raisonnement
probant. En ce qui me concerne je ne vois pas de mal à ce que l’entreprise
nationale rationalise sa production d'énergie et innove. C’est mon côté
archaïque : service public et bigot du progrès, piégé et manoeuvré.
La valorisation du travail de l’école du Chatelet en cinéma
n’est pas éloigné des photographies qui illustrent quotidiennement dans les éditions
locales, sorties d’élèves et autres activités des classes qui ne soient pas « entre
les murs » de leurs collègues du « Daubé », pourtant toujours
méprisés.
Quelques lignes
concernant le domaine culturel où les occasions de s’inquiéter ne
manquent pas, voire un entrefilet concernant la voie ferrée Lyon -Turin qui me
semble un enjeu majeur, auraient pu venir en place du sempiternel article
concernant la vidéo surveillance.
Vivement l’été.
…….
Je m’accorde un pont de trois semaines pour cause de cinéma
à Cannes et de tout petits à chouchouter.
Reprise des articles le mardi 24 mai.