Décidément semaine après semaine, ce titre s’impose :
voir une semaine en arrière sur ce blog quand il était question des évadés
fiscaux.
Cette fois ce sera sur
le mode tragique et au premier degré tant les pieux démons se sont déchainés récemment.
Et ce n’est pas de la rigolade; l’humour n’est pas la
qualité première des provocateurs de tous bords, des preneurs au pied de la
lettre, des frustrés déchainés.
« Qui veut faire l’ange fait la bête », sous les arcades
sublimes que de conneries !
Certes les fondamentalistes religieux n’ont pas le monopole
de la haine démonstrative, des individus agrégés appartenant à d‘autres sages
civilisations peuvent perdre tout discernement et remettre en cause le caractère
sacré d’une ambassade, d’une école, d’une vie.
Tant de foyers de haine sont attisés par les dévots que nous
les laïcards sommes pressés de ressortir les couverts qui accompagnèrent nos
festins de bouffeurs de soutane, nous qui aimons tant les chevelures offertes au vent, la liberté.
Aujourd’hui cette impatience
je la modère car la réponse de
Charlie hebdo à l’emprise des excités crispe nos sourires, les réactions
délirantes dépasseront encore le prévisible.
La provoc ajoutée à la provoc ne conduit pas les excités à
la modération, à la compréhension.
Est ce que la sagesse s’approche parfois de la
lâcheté ?
Si la foi a porté l’homme au dessus de lui-même, depuis des
millénaires les routes du paradis dégoulinent de sang.
La religion musulmane serait celle des mâles, la catholique
celle de vieilles femmes, mais l’une comme l’autre, si elles capitonnent nos
cercueils, gâchent bien des vies ici et de plus en plus.
Qu’elles nous foutent la paix !
Que les imans admettent que d’autres puissent apprécier le
saucisson, et les curés qu’ils laissent tranquilles les homos, les derniers à
vouloir se marier avec les curés défroqués.