Un entretien avec Jean Paul Kauffmann, dans la revue très imitée en vente dans les librairies, recèle plus de
profondeur que le portrait d’Elisabeth Badinter
où l’héritière de la quatorzième fortune de France se voit quelque peu
désacralisée.
L’ancien otage expert en vin rejoint les choix de Pico Lyer un
écrivain voyageur qui nous apprend que des gens sont prêts à dépenser 2285
dollars pour passer une nuit dans un hôtel perdu, justement parce qu’il est
perdu, pour être privé d’Internet, il existe d’ailleurs des logiciels pour se
déconnecter - huit heures.
« L’ado américain
moyen envoie ou reçoit 75 texto par jour. »
La lecture des 200 pages trimestrielles de XXI permet de ralentir.
Cette fois nous allons en Amérique latine avec un pasteur
qui fut un tueur professionnel, avec les mineurs chiliens ensevelis pendant
deux mois, et dans un village du Mexique étouffé par les cartels et ceux qui
devraient protéger les habitants.
Ce n’est pas le documentaire dessiné consacré aux
difficultés des fils de la terre dans le Lot qui nous redonnera le moral.
Parmi ces misères, un
reportage photographique sur la reconstruction d’un homme en Sierra Leone, le
portrait de la première femme camionneur en France, une jolie bande dessinée consacrée
à des vétérinaires pour les éléphants du Laos, constituent cependant de
réconfortantes rencontres.