mardi 19 janvier 2010
L’homme qui s’évada
Transcription en BD chez Actes Sud du livre d’Albert Londres. Terrifiantes conditions de survie au bagne de Cayenne, quand l’enfer n’est pas une métaphore. Du temps de la bande à Bonnot, un nommé Dieudonné avait été gracié pour un crime qu’il n’avait pas commis mais envoyé là bas, il s’évade : Laurent Maffre raconte cette aventure incroyable où sont atteintes les limites de notre humaine condition. Les traits sont élémentaires, les visages humains ne sont que grimaces. Les forçats cachent leur argent « dans un tube en métal qu’ils appelaient « le plan », pour éviter qu’on le leur vole, ils le placent dans leurs intestins. Quand ils le veulent, ils s’accroupissent. » Lors d’une évasion ils pouvaient tomber sous les balles d’anciens déportés qui s’adonnaient à la chasse à l’homme, ceux-ci leur ouvraient le ventre pour récupérer ces plans.
lundi 18 janvier 2010
Tétro
L’amie avec qui j’ai vu ce film de Coppola était carrément furieuse à la sortie devant le conformisme des critiques qui regrettaient que la palme d’or n’ait pas été attribuée à l’auteur du "Parrain" et d’"Apocalypse Now". Ses films ont compté dans l’histoire du cinéma mais sûrement pas pour cette dernière production ennuyeuse. Les familiers de l’œuvre sont rassurés de voir revenir les mêmes thèmes, mais ceux qui préfèrent les découvertes peuvent se lasser. J’ai été moins virulent au bout de deux heures de projection, seulement indifférent à cette histoire de fils écrasés par la figure du père. L’acteur Vincent Gallo en fait des tonnes. Certes les images sont soignées et Buenos Aires est photogénique mais ce film apprêté sonne le creux. Trop détaché, trop pas intéressant.
dimanche 17 janvier 2010
Sempé à New York, l’évidence.
Comment ne pas aimer les rites,quand à chaque Noël m’est offert un album de Sempé?
Cette année une longue interview du dessinateur bordelais permet de déguster son livre plus longuement et de retrouver dans ses mots, la fraîcheur, la rigueur, la fantaisie et l’humilité, l’évidence de ses dessins. Les couleurs de ces vues sur New York sont plus éclatantes qu’auparavant, mais nous sommes toujours rappelés à notre taille dérisoire en regard de nos désirs d’infinis, malgré les promesses de l’enfance. Lumineux, essentiel. Jamais son humour léger n’est méchant, il va chercher nos pathétiques espérances dans les coulisses des théâtres, en bord de mer, dans les parcs, sur le coin d’un trottoir ou et sur le balcon haut perché d’un escalier de secours ; la fantaisie du monsieur qui chasse les feuilles devant lui. Le subtil aquarelliste est séduit par les taxis jaunes de la ville verticale où quelques chats posent un regard filtrant, pas dupe des ambitions des hommes.
Cette année une longue interview du dessinateur bordelais permet de déguster son livre plus longuement et de retrouver dans ses mots, la fraîcheur, la rigueur, la fantaisie et l’humilité, l’évidence de ses dessins. Les couleurs de ces vues sur New York sont plus éclatantes qu’auparavant, mais nous sommes toujours rappelés à notre taille dérisoire en regard de nos désirs d’infinis, malgré les promesses de l’enfance. Lumineux, essentiel. Jamais son humour léger n’est méchant, il va chercher nos pathétiques espérances dans les coulisses des théâtres, en bord de mer, dans les parcs, sur le coin d’un trottoir ou et sur le balcon haut perché d’un escalier de secours ; la fantaisie du monsieur qui chasse les feuilles devant lui. Le subtil aquarelliste est séduit par les taxis jaunes de la ville verticale où quelques chats posent un regard filtrant, pas dupe des ambitions des hommes.
samedi 16 janvier 2010
« Le coup de grâce »
Le magazine trimestriel de la culture en Rhône Alpes s’il titre sur « Gérard Collomb : le petit Sarkozy de province » pour son abandon de l’Hôtel Dieu aux « forces de l’argent » est plutôt bienveillant avec la gestion de J.J. Queyranne à la région en citant René Rizzardo : « les régions jouent désormais un rôle irremplaçable de médiation politique entre les différents acteurs du champ culturel ».
Un entretien avec un mécène qui expose des œuvres dans sa PME, peut inspirer des vocations puisque son personnel peut dire : « on aura vu plus d’expositions que le Lyonnais moyen ». Nous pouvons mieux connaître quelques têtes d’affiche : Gamblin, le réalisateur du fils de l’épicier, Rachid Taha… et mettre un nom sur des rôles : madame Rosa d’après Romain Gary, c’est Myriam Boyer la mère de Clovis Cornillac. Découvrir la fondatrice de l’Université populaire de Lyon, il y en a une comme à Rouen avec Onfray. Suivre la chorale homo : « A voix et à vapeur ». Une maquette très soignée met bien en valeur le travail de la photographe écorchée Elinor Carucci et celui du peintre Jean Fussaro. Des rubriques habituelles donnent envie d’autres lectures, comme ce numéro de Médium de Régis Debray « Nous », en vente au Square. Bien sûr que cette publication s’adresse à ce quart de la population qui lit encore un quotidien (29% de la population en 2008 contre 37% en 1997), ce sont les mêmes qui portent un intérêt à la culture symétrique de la même proportion dont la relation à toute forme de culture est très lointaine. Chiffres tirés de « La scène » qui pose la question : « Le temps passé devant les écrans ne finira-t-il pas par remettre en cause la sortie culturelle au profit de pratiques plus autarciques et familiales? » Quand je vois certains des responsables près desquels j’ai pu défiler, renvoyer ces préoccupations à des activités superfétatoires, je m’inquiète. Yvon Deschamp qui est chargé de la culture à la région dit : « on ne peut vouloir changer la vie si on n’a pas une vision culturelle ». Il prend sa retraite.
Un entretien avec un mécène qui expose des œuvres dans sa PME, peut inspirer des vocations puisque son personnel peut dire : « on aura vu plus d’expositions que le Lyonnais moyen ». Nous pouvons mieux connaître quelques têtes d’affiche : Gamblin, le réalisateur du fils de l’épicier, Rachid Taha… et mettre un nom sur des rôles : madame Rosa d’après Romain Gary, c’est Myriam Boyer la mère de Clovis Cornillac. Découvrir la fondatrice de l’Université populaire de Lyon, il y en a une comme à Rouen avec Onfray. Suivre la chorale homo : « A voix et à vapeur ». Une maquette très soignée met bien en valeur le travail de la photographe écorchée Elinor Carucci et celui du peintre Jean Fussaro. Des rubriques habituelles donnent envie d’autres lectures, comme ce numéro de Médium de Régis Debray « Nous », en vente au Square. Bien sûr que cette publication s’adresse à ce quart de la population qui lit encore un quotidien (29% de la population en 2008 contre 37% en 1997), ce sont les mêmes qui portent un intérêt à la culture symétrique de la même proportion dont la relation à toute forme de culture est très lointaine. Chiffres tirés de « La scène » qui pose la question : « Le temps passé devant les écrans ne finira-t-il pas par remettre en cause la sortie culturelle au profit de pratiques plus autarciques et familiales? » Quand je vois certains des responsables près desquels j’ai pu défiler, renvoyer ces préoccupations à des activités superfétatoires, je m’inquiète. Yvon Deschamp qui est chargé de la culture à la région dit : « on ne peut vouloir changer la vie si on n’a pas une vision culturelle ». Il prend sa retraite.
vendredi 15 janvier 2010
Personne. Gwenaëlle Aubry
Quelle jubilation d’être en accord aussi intimement avec une écriture, un livre ! D’être présent à la lecture, alors que Gwenaëlle Aubry, philosophe romancière s’offre, nous offre le superbe cadeau du portrait de son père qui était absent à lui-même, fou. Elle a choisi des extraits des carnets intimes de cet ancien professeur de droit pour les entrelacer avec ses mots à elle. A travers les mystères d’une vie, c’est nos destins qu’elle met mieux à jour, qu’elle cherche à révéler avec sincérité, avec amour. Les chapitres correspondent à un classement alphabétique comme dans un dictionnaire qui une fois achevé tiendrait toute la vérité d’une vie, mais celle-ci s’échappe. Ce choix qui rend la lecture confortable correspond aussi à la multiplicité des facettes de ce père pirate, clown aux pieds nus.
Je cite une parenthèse seulement devant l’impossibilité de choisir dans ces pages denses et légères, lucides et chaleureuses, aux mots justes. « (ce sont les névrosés qui lisent des romans […] les psychotiques préfèrent la poésie et la philosophie, ils creusent plus loin dans le réel) »
Je cite une parenthèse seulement devant l’impossibilité de choisir dans ces pages denses et légères, lucides et chaleureuses, aux mots justes. « (ce sont les névrosés qui lisent des romans […] les psychotiques préfèrent la poésie et la philosophie, ils creusent plus loin dans le réel) »
jeudi 14 janvier 2010
Max Laigneau
Il a travaillé au quartier de l’Abbaye et à l’Hexagone de Meylan qu’il a dirigé, Max Laigneau, le peintre, expose ce mois de janvier dans les salles au décor raffiné du château Borel à l’Hôtel de ville de Saint Egrève. Et même si les éclairages ne sont pas toujours satisfaisants, la vivacité de ses couleurs éclabousse le visiteur. C’est l’été en Provence, et en bord de mer, face aux régates aux chatoyants embruns. Ces thèmes et leur traitement conviennent parfaitement pour des affiches. A regarder sur Internet, on constate que sa une notoriété va au-delà de sa région d’adoption, et il est probable que vous ayez croisé de ses fresques murales dont l’optimisme est bien nécessaire pour égayer certains lieux. J’ai moins apprécié ses masques vénitiens, on en a tellement vu ; j’ai préféré ses musiciens de plein air, ses paysages rêvés, énergiques, solaires, ses plages vives.
mercredi 13 janvier 2010
J 17. Lac Lak
La journée commence par un moment exceptionnel : les chutes d’eau de Dray Sap, époustouflantes ! Nous nous approchons, brumisés par les projections, assourdis par le tonnerre de l’eau, alors qu’un arc en ciel se dessine. Tin, notre nouveau guide local, discute un moment avec deux « braconniers » s’évertuant à déraciner un arbre. On a l’impression d’assister au matin du monde. Lorsque nous passons des nuées de papillons s’échappent des buissons, petite ribambelle délicate dans le décor sauvage. Pourtant nous voyons quelques champs brûlés indiquant une activité humaine à côté d’arbres majestueux à lianes et de bambous mangoustes. A Hanoï nous avions été frappé par la profusion anarchique des fils électriques, et c’est dans cet endroit où nous pouvions nous la jouer Indiana Jones, en passant sur les ponts suspendus, que nous somme intrigués par des bornes en ciment. Elles marquent des lignes électriques enterrées.
Nous visitons une maison traditionnelle à laquelle on accède par une échelle sculptée terminée par deux seins de femme.
Dans le village des Ede : Buan Tuor (Buan : village) les chiens nous reçoivent en aboyant.Ce village catholique est équipé de sa petite église en bois, assortie aux longues maisons sur pilotis dans lesquelles patalent bruyamment des enfants qui jouent à cache-cache avec nous. Le nombre de fenêtres correspond au nombre de couples, « une petite famille ». Autrefois on agrandissait la maison pour de nouveaux mariés. Aux abords du village, les champs de café attendent que les grains rougissent pour être récoltés.
De retour à Buon Me Thuot, nous regardons de près le monument à la gloire des soldats du Nord avec tank en béton, et sculptures monumentales qui rappellent la bataille décisive qui fit fuir l’armée sudiste, ce fut le début de la débandade.
Nous revisitons le marché, puis le marché couvert plus calme. Sur les étals des objets en papier à brûler pour les morts : dinettes, vêtements jaunes d’empereur, faux billets de banque, ou des graines de toutes sortes.
Nous déjeunons dans le restaurant d’hier faute de trouver une nourriture différente dans cette rue spécialisée dans les « nems vietnamiennes ». Mais nous nous offrons un café noir et fort dans un établissement près de la poste qui nous sert aussi en bienvenue du thé.
Nous prenons la route du lac Lak à travers des paysages très mignons où nous renouons avec des petites rizières déjà jaunies. D’ailleurs les paysans ont placé une machine sur la route et y enfournent les tiges de riz pour séparer la paille du grain. Nous stoppons dans le village M’nong de Jun dans lequel un couple d’éléphants de 45 ans munis d’une nacelle en métal nous attend pour une promenade d’environ une heure. Une estrade en hauteur a été construite pour que les touristes puisent accéder au siège sécurisé par un garde-fou. Un pied sur le dos de l’éléphant et hop on s’assoit !
Le cornac, pauvrement vêtu, titille l’oreille gauche de l’animal à l’aide d’une pique recourbée pour se faire obéir et place son pied derrière cette oreille rose pour le diriger. Nous traversons le village au rythme chaloupé de nos vivants véhicules qui rend aléatoires les cadrages photos. Les pachydermes n’hésitent pas à arracher les branches des arbres des maisons, il leur faut 200 kg de verdure par jour, qu’ils trouvent en principe dans la forêt où ils sont parqués. Ils quittent la route et descendent un sentier mal commode vers le lac et d’un pas lent traversent jusqu’à l'autre rive. Notre mâle en profite pour se soulager et expulse des balles de bouse herbeuses impressionnantes. Pratiquement pas de touristes, pas d’autres éléphants, nous goutons notre plaisir sous le soleil qui fait vibrer la surface de l’eau.Les maisons sont construites en bois ou avec des bambous tressés, les nouvelles utilisent le béton moins cher car le bois de bonne qualité interdit à l’abattage, devient rare. Nous profitons de belles lumières de fin d’après midi pour monter à l’une des anciennes demeures de Bao Daï. Une grosse villa en hauteur dominant le lac et transformée par l’état en hôtel dans les années 90. Malheureusement l’entretien n’est pas suffisant et le service doit manquer de diligence, mais le magnifique point de vue porte loin.
Il est temps de gagner l’hôtel, le « Lak Resort », loin du village, dans un cadre paisible, près du lac. Il est constitué de bungalows autour d’une piscine, de deux maisons communes et d’un restaurant. Nous explorons le lieu, une musique émane d’une maison commune où se déroule un spectacle de danses. Les instruments diffèrent de ceux entendus jusqu’à présent, avec une majorité de sons de bois. Nous nous retrouvons dans la piscine doucement chaude, plus chaude que la brise qui nous attend à l’extérieur.
Nous nous rendons à la salle à manger à la lampe de poche pour un festin de noodles +vegetables+porc, arrosés de Saigon beer. A côté, des jeunes viets et occidentaux ont éclusé sans modération de la bière et braillent par intermittence, nous rigolons aussi.
Les bêtes de la nuit tropicale lancent leur chant exotique : crapaud buffle (?), insectes en tous genres. Nous branchons les prises anti moustiques et aspergeons les draps de répulsif au cas où…
Nous visitons une maison traditionnelle à laquelle on accède par une échelle sculptée terminée par deux seins de femme.
Dans le village des Ede : Buan Tuor (Buan : village) les chiens nous reçoivent en aboyant.Ce village catholique est équipé de sa petite église en bois, assortie aux longues maisons sur pilotis dans lesquelles patalent bruyamment des enfants qui jouent à cache-cache avec nous. Le nombre de fenêtres correspond au nombre de couples, « une petite famille ». Autrefois on agrandissait la maison pour de nouveaux mariés. Aux abords du village, les champs de café attendent que les grains rougissent pour être récoltés.
De retour à Buon Me Thuot, nous regardons de près le monument à la gloire des soldats du Nord avec tank en béton, et sculptures monumentales qui rappellent la bataille décisive qui fit fuir l’armée sudiste, ce fut le début de la débandade.
Nous revisitons le marché, puis le marché couvert plus calme. Sur les étals des objets en papier à brûler pour les morts : dinettes, vêtements jaunes d’empereur, faux billets de banque, ou des graines de toutes sortes.
Nous déjeunons dans le restaurant d’hier faute de trouver une nourriture différente dans cette rue spécialisée dans les « nems vietnamiennes ». Mais nous nous offrons un café noir et fort dans un établissement près de la poste qui nous sert aussi en bienvenue du thé.
Nous prenons la route du lac Lak à travers des paysages très mignons où nous renouons avec des petites rizières déjà jaunies. D’ailleurs les paysans ont placé une machine sur la route et y enfournent les tiges de riz pour séparer la paille du grain. Nous stoppons dans le village M’nong de Jun dans lequel un couple d’éléphants de 45 ans munis d’une nacelle en métal nous attend pour une promenade d’environ une heure. Une estrade en hauteur a été construite pour que les touristes puisent accéder au siège sécurisé par un garde-fou. Un pied sur le dos de l’éléphant et hop on s’assoit !
Le cornac, pauvrement vêtu, titille l’oreille gauche de l’animal à l’aide d’une pique recourbée pour se faire obéir et place son pied derrière cette oreille rose pour le diriger. Nous traversons le village au rythme chaloupé de nos vivants véhicules qui rend aléatoires les cadrages photos. Les pachydermes n’hésitent pas à arracher les branches des arbres des maisons, il leur faut 200 kg de verdure par jour, qu’ils trouvent en principe dans la forêt où ils sont parqués. Ils quittent la route et descendent un sentier mal commode vers le lac et d’un pas lent traversent jusqu’à l'autre rive. Notre mâle en profite pour se soulager et expulse des balles de bouse herbeuses impressionnantes. Pratiquement pas de touristes, pas d’autres éléphants, nous goutons notre plaisir sous le soleil qui fait vibrer la surface de l’eau.Les maisons sont construites en bois ou avec des bambous tressés, les nouvelles utilisent le béton moins cher car le bois de bonne qualité interdit à l’abattage, devient rare. Nous profitons de belles lumières de fin d’après midi pour monter à l’une des anciennes demeures de Bao Daï. Une grosse villa en hauteur dominant le lac et transformée par l’état en hôtel dans les années 90. Malheureusement l’entretien n’est pas suffisant et le service doit manquer de diligence, mais le magnifique point de vue porte loin.
Il est temps de gagner l’hôtel, le « Lak Resort », loin du village, dans un cadre paisible, près du lac. Il est constitué de bungalows autour d’une piscine, de deux maisons communes et d’un restaurant. Nous explorons le lieu, une musique émane d’une maison commune où se déroule un spectacle de danses. Les instruments diffèrent de ceux entendus jusqu’à présent, avec une majorité de sons de bois. Nous nous retrouvons dans la piscine doucement chaude, plus chaude que la brise qui nous attend à l’extérieur.
Nous nous rendons à la salle à manger à la lampe de poche pour un festin de noodles +vegetables+porc, arrosés de Saigon beer. A côté, des jeunes viets et occidentaux ont éclusé sans modération de la bière et braillent par intermittence, nous rigolons aussi.
Les bêtes de la nuit tropicale lancent leur chant exotique : crapaud buffle (?), insectes en tous genres. Nous branchons les prises anti moustiques et aspergeons les draps de répulsif au cas où…
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