naturellement généreuse, partage sa vie avec son nouveau
mari, papa d’une petite fille.
« Pendant que je
nettoyais la pierre à encre dans l’évier, de ravissants pépiements de moineaux
se sont fait entendre ; peu après le jour s’est levé. Les deux femmes qui
passent chaque jour devant la maison, chacune avec un chien en laisse, se sont
éloignées ce matin encore en bavardant gaiement. »
Les personnages vivent
en harmonie avec la nature en 365 pages élémentaires :
« Le vent a
soufflé, secouant fougères et feuilles de bambou nain, comme les instruments
d'un orchestre qui joue à l'unisson. »
Les saisons offrent, à chaque instant, une occasion de
s’émerveiller :
« Un papillon
dansait dans les flaques de soleil. Il virevoltait de-ci de-là, comme fou de
joie de pouvoir voler. »
Chaque repas est une fête :
« Bien manger à
table avec ceux qu'on aime:
rien ne surpasse un tel moment de bonheur et de
luxe. »
Hatoko, attentive aux choses et aux êtres, porte toujours un
soin méticuleux à son travail et trouve les mots justes pour les lettres
diverses qu’elle envoie.
Sa sagesse, partagée autour d’un thé choisi, coule de source
et renouvelle à chaque roman sa formule :
« Plutôt que de
rechercher ce qu’on a perdu, mieux vaut prendre soin de ce qui nous reste. »
Sages conseils que j'applique du mieux que je peux. Merci.
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