Les dessins convenant à la comédie rendent avec efficacité le côté
cocasse de la vie en Laponie d’un fainéant possesseur d’un bon magot, d’une
vieille décidée à ne pas aller en maison de retraite, d’un militaire en congé
de son travail et de sa femme.
Un renard surnommé « Cinq cents
balles », qui ne sera pas pendu, représente bien le lien entre une nature
sauvage et les valeurs d’un échantillon de civilisés qui s’installent
en pleine forêt, confortablement.
« Je peux voler
n'importe quoi à n'importe qui sans aucun remords. Bien sûr, je ne volerais pas
une petite vieille ou un clochard, mais c'est surtout parce qu'il n'y a rien à
prendre. »
La comparaison entre cet album de 140 pages et le roman à succès
du Finlandais Arto Paasilinna, dont c’est une adaptation, s’impose :
Les personnages sont aussi pittoresques, l’intrigue loufoque est
toujours surprenante, tel que le rappelle un extrait pris sur
« Babelio »
« ll essaya de se rappeler s'il pouvait
être contraire à la loi de traîner des baignoires, en plein hiver, sur des
terres dépendant de l'administration des forêts. Apparemment, les législateurs
n'avaient pas envisagé pareille éventualité. »
Mais l’ironie perd de sa subtilité une fois que les traits,
fussent-ils agréables, en font le contour :
« Fatigué, le
gangster alluma une cigarette et constata qu'il était perdu. Mais tant mieux.
S'il ne savait pas où
il était, personne d'autre ne le saurait. »
2010, c'est loin, Guy... Tu as toujours la même appréciation ? N'étant pas une personne très subtile, ni sophistiquée, je ne suis pas compétente pour en juger...
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