Comment en dessinant se rapprocher des femmes, sans les
déranger, depuis les speakerines et quelques mythes publicitaires, « pala
papa papa … » (Dim), jusqu’à sa femme, mais aussi sa maman, sa sœur et les
amies des copains ; désirer avec légèreté et grandir jusqu’à la naissance
de sa petite, fille.
Agréable hommage, en douceur, aux demoiselles quand le mot
n’était pas prohibé, coquines, inaccessibles, belles.
Pourtant cette vision fascinée qui est celle de ma
génération me parait un peu désuète. J’entends déjà les grincements de quelques
féministes lassées d’être renvoyées à une condition d’objet, fusse avec
délicatesse ou gentillesse.
Ces 200 pages se feuillettent rapidement, les images en noir
et blanc sont reposantes et laissent de la place pour rêver, tant elles sont
peu bavardes.
Pour l’érotisme évoqué dans d’autres critiques, il est bien
loin d’un Manara http://blog-de-guy.blogspot.fr/2017/03/le-caravage-milo-manara.html
malgré quelques poses de pin-up.
Le sujet banal n’est certes pas déplaisant, et si le genre
n’en est pas révolutionné, nous sommes divertis, ce qui est toujours bon à
prendre dans un contexte à fleur de peau, où les ergots pas vernis sont sortis
promptement.
Il y a en ce moment plus de compassion pour la condition des porcs dans leur élevage de Bretagne que pour les libidineux d’ « Au lit wood » qu’il ne faut pas nommer « cochon », car depuis la campagne « # Balance ton porc » ce serait trop péjoratif pour le verrat.
Il y a en ce moment plus de compassion pour la condition des porcs dans leur élevage de Bretagne que pour les libidineux d’ « Au lit wood » qu’il ne faut pas nommer « cochon », car depuis la campagne « # Balance ton porc » ce serait trop péjoratif pour le verrat.
Avec ce porc salaud, le climat refroidit un peu plus avec survèt’
tendance et le voile je te dis pas, les chaussettes avec les sandales : Cythère
est à terre.
Ben... pour les "porcs", ça fait un bail que l'Occident est traversé par ce courant dévastateur de la haine du corps.. et de la sexualité, bien entendu. La modernité n'y échappe pas. Au contraire... elle se vautre dedans, malgré des apparences trompeuses.
RépondreSupprimerLaisse les féministes grincer, Guy.
Il n'y a pas d'âge/sexe pour jouer à Arsinoé.
Je viens d'acheter le premier tome du théâtre de Guitry...
Des heures de belle lecture en perspective. Et je croise les doigts qu'on puisse réussir à monter quelques pièces...