Le dessinateur, dont j’apprécie souvent la causticité dans
le Canard Enchaîné auquel il apporte une pointe de moderne inspiration, livre
ici ses esquisses anguleuses hors des péripéties politiques.
Mais la multiplication des absurdités banalise les gags, les
annihile.
Les domaines ont beau varier : au super marché, en
vacances, devant la télé, au restaurant,
devant le distributeur de billets… le rejet de la société de
consommation se finit souvent en « gerbe » ou commence en
crotte : l’appétit est vite coupé.
Dans des albums vus précédemment http://blog-de-guy.blogspot.fr/2015/06/le-football-nest-plus-ce-quil-est.html je n’avais pas ressenti que l’humour puisse
se périmer aussi vite, et en arriver à être cynique, bien que caché sous un
trait énergique.
Pas gland : petit.
Le toon du bas est pas mal...
RépondreSupprimerMais déjà le graphisme ne me séduit pas. C'est une des raisons principales pourquoi je continue à bouder la B.D.
Comme je dis, l'époque est aux brownies trop cuits avec un nombre grandissant de cuillères à soupe de cannelle. Et malheureusement, je sais que j'y participe. Si seulement les îles désertes étaient vraiment désertes...