Les quatre saisons de Vivaldi sont jouées par un orchestre
sur scène ; la musique est bien plus plaisante que celle qui accompagne
habituellement nos vrillantes attentes téléphoniques.
Wu-Wei dans le taoïsme signifie «le non-agir», « être
de saison ».
Nous sommes amenés à approcher une autre perception du temps
et l’ambition est louable.
Mais la vitalité du
spectacle précédent « Les sept planches
de la ruse », son originalité, se sont perdues sous les procédés de
scénarisation des nouveaux circassiens bien aseptisés.
Minimalisme, fausse improvisation, paroles, paroles dont on
ne sait à qui elles s’adressent.
Pourtant, nous pouvons retenir un moment de belle
coordination avec des mouvements de bâtons des acrobates dont le potentiel
n’est pas assez mis en valeur.
J’ai eu parfois l’impression d’un spectacle pour touristes
avec une fresque historique des évènements de ces dernières années en Chine,
expédiée. Les stéréotypes défilent: le porteur de valise d’où s’échappent
des billets, le bonze, le commissaire
politique galopent sur scène comme chez
Galotta.
J’adore Galotta d’autant plus que mon entourage s’en
lasse, mais les tics de la scène contemporaine où les artistes font le ménage
sur le plateau, remettent leurs vêtements
de ville, ajoutés aux codes ancestraux de
Dalian donnent l’impression d’un spectacle mondialisé bien éclairé mais sans
profondeur.
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