dimanche 14 octobre 2012

Wu Wei. Cie Yoann Bourgeois.



Les quatre saisons de Vivaldi sont jouées par un orchestre sur scène ; la musique est bien plus  plaisante que celle qui accompagne habituellement nos vrillantes attentes téléphoniques.
Wu-Wei dans le taoïsme signifie «le non-agir», « être de saison ».
Nous sommes amenés à approcher une autre perception du temps et l’ambition est louable.  
Mais la vitalité  du spectacle précédent «  Les sept planches  de la ruse », son originalité, se sont perdues sous les procédés de scénarisation des nouveaux circassiens bien aseptisés.
Minimalisme, fausse improvisation, paroles, paroles dont on ne sait à qui elles s’adressent.
Pourtant, nous pouvons retenir un moment de belle coordination avec des mouvements de bâtons des acrobates dont le potentiel n’est pas assez mis en valeur.
J’ai eu parfois l’impression d’un spectacle pour touristes avec une fresque historique des évènements de ces dernières années en Chine, expédiée. Les stéréotypes  défilent: le porteur de valise d’où s’échappent des  billets, le bonze, le commissaire politique galopent  sur scène comme chez Galotta.
J’adore Galotta d’autant plus que mon entourage s’en lasse,  mais les  tics de la scène  contemporaine où les artistes font le ménage sur  le plateau, remettent leurs vêtements de ville, ajoutés aux  codes ancestraux de Dalian donnent l’impression d’un spectacle mondialisé bien éclairé mais sans profondeur.

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