En sortant de ce film de voitures, j’ai bien respecté les
limitations de vitesse, c’est que l’argument vendeur pourtant travaillé m’a
laissé aussi indifférent que l’acteur principal qui tient le volant mais subit
sa vie. Alors, il fait le malin et va
sombrer dans une violence qu’il ignorait auparavant.
Nous sommes à Los Angeles. Certes la musique est électrique.
Mais à relire les commentaires majoritairement élogieux je n’arrive pas à voir
ce qu’il y a de vraiment nouveau dans cette histoire en milieu urbain, où les
mots sont en voie de disparition, où la gazoline
ne s’économise pas.
Pas plus que les westerns ne se sont démodés parce que désormais les chevaux ne tournent
plus que dans les manèges, la présence forte des véhicules à moteur ne présage
de l’avenir de certains films, celui-ci deviendra peut être culte quand les engins
électriques ne feront plus crisser les pneus.
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