Vaut surtout par l’évocation du destin d’une actrice, Mireille Balin, d’une grande beauté qui joua les femmes fatales.
Elle eut Jean Gabin et Tino Rossi comme amants mais aussi un officier de la Wehrmacht.
Cette liaison la précipita vers l’anonymat et la pauvreté.
Ce destin tragique était suffisamment fort pour que les auteurs n’aient pas besoin de rajouter du romanesque de pacotille pour relater cette histoire. J’aurai du me méfier avec « Dolor » comme nom de la belle fille conductrice ; la subtilité ne serait pas au rendez-vous.
Bien que les décors de la Côte d’Azur soient plaisants, le procédé narratif est daté, le père disparu insupportable avec ses confidences suicidaires.
Et toutes ces vies dévastées à partir d’un bisou à un gosse à la porte d’un palace, s’accommodent trop vite de destins taillés à la hache.
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