samedi 24 décembre 2011

Le Noël d’Hercule Poirot. Agatha Christie.

Quitte à essayer d’apprécier un roman policier autant revenir à la reine mère du genre, que j’ai délaissée depuis la nuit des temps. Parfaite sous sa couverture jaune et noire des éditions du masque avec tous les ingrédients pour réussir une fête tellement familiale.
Dans un manoir avec majordome, un vieux père manipulateur réunit ses enfants légitimes et d’autres.
Un assassinat a lieu et chacun a de bonnes raisons d’être le coupable : depuis le fils soumis et sa femme jusqu’au  fils prodigue, car il est question de surcroit de modification de testament : alors les humiliés se découvrent ainsi que les pièces rapportées pas vraiment franches.
Typiquely british comme on les adore avec humour allant jusqu’au burlesque.
« Les meules du seigneur broient avec lenteur, 
mais elles réduisent en fine poussière ».
Nous sommes menés par le bout du nez pour surtout ne pas trouver le coupable, avec des haines recuites, des mensonges qui s’empilent, et beaucoup de sang sur les murs. La ficelle est fine fine.
Les promesses d’un Noël dans les traditions se réaliseront, peut être l’an prochain, mais on peut en douter ; cette fois le rendez-vous de l’innocence a été quelque peu perturbé.

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