Ce film va fouiller dans les passions humaines qui s’emparent  aussi de ceux qui les ont  disséquées.
Quand des hommes  considérables comme Freud et Jung font preuve de quelque faiblesse cela peut excuser de nos défaillances et ajoute de l’humour où on ne l’attend pas forcément : ce n’est que meilleur.
Chez ces gens là, la violence côtoie la nuance, les conflits de pouvoir alternent avec la générosité.
Le côté « la psychanalyse pour les nuls » m’a convenu : Freud le scientifique veut faire accepter le monde à ses patients alors que Jung veut les transformer, le juif athée parle du corps, le protestant de culture et de spiritualité.
Jung guérit, un peu vite à mon goût, Sabina Spielrein, une jeune femme souffrant d'hystérie grâce aux apports de Freud. 
Après avoir été la maîtresse de Carl, elle deviendra une psychanalyste émérite,  celle de « la pulsion de mort », et  entrera dans le tourbillon intellectuel  de Vienne à Zurich. Jung se séparera de Sigmund.
La modernité des  termes des querelles de ce début de XX° siècle m’étonnent toujours comme lorsque je vois les dates d’un tableau de Picasso ; la reconstitution est passionnante
 

 
le dernier essai de Jean Bernard Pontalis:
RépondreSupprimerUn jour,le crime (Gallimard)
Ce psychanalyste (écrivain avant tout) en perpétuel questionnement est une référence quand nous tentent nos routines idéologiques, nos usines à (dé)penser.
Oui notre société de la (dé)pense !