
Visite du marché à Yuanyang plus ou moins couvert : pousses de bambous, aubergines rouges et blanches, soja, tofu, ciboule, gingembre en bouquet, bananes et dans une bassine on peut reconnaître l’arrière train d’un chien. A l’étage inférieur, étals de boucherie, porcs bien gras, cages à poules, pâtes de couleurs.
Nous partons en voiture sous la pluie pour découvrir les paysages. Les plantations de thé produisent du thé vert. Malgré le temps, les femmes cueillent les jeunes pousses en s’abritant sous des parapluies, piétinant dans la boue.
Arrêt dans un village Hani, on y accède par un chemin bétonné et glissant, sillonnant entre les rizières et les tarots. Nous arrivons devant les maisons coiffées de toit de chaume et bâties en pavés de pisé. Yuizhou s’arrange pour nous faire entrer dans l’une d’elle. Tout d’abord une petite pièce dans laquelle nous quittons nos ponchos ruisselants. Nous pénétrons dans une deuxième pièce obscure et enfumée par un feu de bois, seul point lumineux, hormis une minuscule ouverture vers l’extérieur dans un petit coin.

Le Marché paysan a lieu tous les 5 jours. Les bêtes et les gens s’y rendent à pied ou en toc tocs surchargés. Il pleut fort et nos ponchos nous protègent efficacement, mais les chaussures ne résistent pas au déluge. Des légumes, des patrons de broderies, des vêtements traditionnels se vendent sous des bâches et sous leurs parapluies les marchands sont pieds nus ou en bottes. Ma femme essaie une veste noire avec l’aide de mes compagnons de voyage et de deux vieilles dames Hani. Adjugé ! Nous sommes les seuls étrangers.
Repas dans un restau au bord de la route : lard grillé, bœuf, aubergines, pleurotes et riz.
La route passe au milieu des rizières. C’est le lieu surnommé les miroirs du ciel en automne quand les rizières sont en eau. Là nous sommes sous l’eau. Yuizhou nous conduit à un belvédère face à un paysage grandiose de champs qui suivent les courbes du paysage. Quel travail colossal !
Retour à l’hôtel, pour sécher les chaussures au séchoir à cheveux. Je reste au lit. Le brouillard se dépose mais la pluie cesse, mes camarades en profitent. Derrière l’hôtel des femmes chargent leurs paniers débordant de verdure sur leurs dos recouverts d’une cape d’écorce de palmier. L’agitation est grande. Ils se laissent guider par leurs oreilles dans les ruelles et finissent par arriver devant une maison : gongs, cymbales, les hautbois s’éclipsent ; un vieux danseur bandeau blanc au front manipule une tête de dragon: ce sont des funérailles.

Repas à 19h30, choisi par Yuizhou. : raviolis, bœuf et oignons sur plat en fonte, pâtes, oignons doux. Rao tseu = très bon !
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