mercredi 24 novembre 2010

Inside job.

Dans Libération le film figurait à la page économie, alors je me suis dit, avec des images, je vais peut être mieux comprendre cette crise des subprime de 2008, d’autant plus que le même quotidien précisait ces jours que l’aide à l’Irlande n’allait point aux Irlandais mais aux banques. Au niveau de la gouvernance économique c’est « on continue comme avant », en pire puisqu’ils n’ont rien appris, les cyniques, les autistes anti-sociaux.
Les commentaires de ce documentaire, sur fond de belles vues de Manhattan, sont sous titrés en blanc parfois sur blanc ce qui n’a pas aidé à ma compréhension. Les titres et qualités des personnes interrogées paraissent furtivement et un effet comique s’installe quand on arrive à la dizaine de responsables qui n’ont pas souhaité répondre aux interviews. C’est également amusant de présenter ce film réalisé par Charles Ferguson avec Christine Lagarde, DSK, et Matt Damon aux commentaires d’une réalité cruelle. Nous ne sommes pas vraiment à l’intérieur de ce boulot, c’est une suite d’entretiens, mais celui qui interroge est plus pugnace que les larbins de chez nous, sans la verdeur d’un Michael Moore ni la pédagogie d’un Al Gore dans « Une vérité qui dérange », ses interlocuteurs voient leur mauvaise foi révélée, leurs affirmations fausses débusquées.
Parmi mon lot d’incertitudes, j’ai quelques constantes comme celle de militer contre le cumul des mandats ; dans ces milieux de la finance, le mélange des genres, les conflits d’intérêt entre universitaires, politiques et autorité d’irrégulation sont une raison d’être.Ils vont même jusqu’à jouer contre leurs clients.
Entre Wall Street et Washington c’est la ligne directe : les conseillers sont les PDG de ces banques qui se gavent encore et encore depuis les dérégulations de Reagan jusqu’à - eh oui - Obama.
Rappel : l’Islande était un paradis, après un épisode de libéralisation sauvage, elle a été le lieu premier de la révélation d’une crise qui a été plus grave que celle de 29.
« 2,7% des américains vivent sous le seuil de pauvreté : 37 millions de personnes »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire