dimanche 28 avril 2013

Morceaux de choix. Serge Papagalli.



Je me suis bien marré !
Depuis le temps que je voulais assister à un spectacle du plus dauphinois des ritals, espérant l’écouter au cœur de la terre dauphinoise au Grand Lemps, à Chimilin ou au Pin, c’est au théâtre de Grenoble que j’ai apprécié le florilège de ses spectacles antérieurs.
Moins agricole que prévu, il « mouve très bien  son body » au profit d’une association d’entraide aux malades du cancer(ACSSE), où il donne de sa personne.
Nous ne percevons pas les coutures dans des reprises des morceaux de « On a beau dire c’est le contraire », « Les maracas de Chihuahua », « Négociant en vain », « Agaceries », « Manger pour ne rien dire » : le spectacle est cohérent, dynamique, varié.
Nous nous éclatons à des calembours calamiteux, sourions à des jeux de mots qui s’effacent vite pour aller vers des observations « bien vues », apprécions un gnocchi mimé par celui qui chope si bien les expressions populaires. Tout y passe : la coquille Saint Jacques perdue dans une assiette d’un mètre carré, les tongs, les clous « tête d’homme », les endives, la "gros-mots-thérapie", l’infini… Une célébration de l’amitié, du cubi de rosé, du barbecue (à prononcer à l’anglaise)…
Et si l’évocation de Céline Dion ou de l’art contemporain sont convenus, ce n’est pas évident de tenir la promesse de faire rire au lever du rideau en commençant  par la crise !

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