Le dessin froid est adapté pour décrire un univers où un
couple confie à son robot domestique la gestation de leur bébé. Le « bot »
est le héros, il recueille la mémoire de films, de livres, que son propriétaire
lui confie en cachette car il est chargé de récupérer des capacités du Data où
il travaille. Il sauvegarde « 2001 Odyssée de l’espace » Rimbaud,
Musset… on ne saurait lui en vouloir.
Atmosphère
oppressante bien rendue avec vues de Paris ou de province pour nous raccrocher
à des réalités présentes. L’artificialité demeure lorsque l’histoire se déroule
à la campagne. Des moments de poésie apparaissent cependant au moment où le
robot offre un pantin à la petite fille et des interrogations sur notre
condition humaine ne sont pas inutiles soulignant le côté superficiel de nos vies croulant sous les informations.mardi 18 février 2020
Préférence système. Ugo Bienvenu.
La science fiction est souvent pontifiante et ces 162 pages
ne viennent pas contredire mon peu d’appétence à l’égard du genre :
« Chaque homme dans sa vie assiste à
la fin d’un monde »
lundi 17 février 2020
La fille au bracelet. Stéphane Demoustier.
Il faudra encore des films comme celui-ci pour découvrir ce
que deviennent nos jeunes et ne pas rester hébétés devant ce qu’ont façonné les
réseaux sociaux et nos vies accaparées.
Bien sûr les sommets d’indifférence, de violence, qui ont
amené à la mort atroce d’une jeune fille et au jugement de sa meilleure amie ne
sont pas monnaie courante. Ce cas exceptionnel insiste sur le fait que les progrès
technologiques, la libération des mœurs ne garantissent pas le bonheur, loin de
là.
J’avais cru que ce titre parfait était en réalité « la
jeune fille au bracelet » mais cette expression « jeune fille » qui
frôle la désuétude aurait atténué la froideur qui marque le film malgré
l’humanisme consciencieux du juge.
Les acteurs sont tous excellents et l’avocat de la partie
civile, sœur du réalisateur, dans un rôle âpre arrive à transcender la douceur
qu’elle dégage habituellement http://blog-de-guy.blogspot.com/2019/10/alice-et-le-maire-nicolas-pariser.html
Les silences aussi expressifs que les plaidoiries laissent
de la place aux spectateurs pour deviner si l’accusée est coupable mais aussi
se demander où sont passés les sentiments quand les exprimer semble plus
obscène que « d’administrer une fellation ».
dimanche 16 février 2020
Möbius. Compagnie XY Rachid Ouramdane
Epoustouflant. Je cherche dans ma machine à synonymes de quoi multiplier les adjectifs pour dire mon plaisir: stupéfiant, étonnant, épatant, admirable, surprenant, formidable, remarquable, merveilleux, mirobolant.
J’avais déjà badé devant la troupe de circassiens en
2014
mais c’est d’avantage que du cirque et plus que de la danse :
un spectacle de l’évidence, de l’excellence.
Le rêve de voler se réalise, et une peur d’enfant vous
poigne quand une femme s’envole et retombe dans des bras qui jamais ne
faiblissent, en une trajectoire fluide
qui s’enchaîne aussitôt avec une course légère.
De la troupe nombreuse qui rassemble tous les formats,
émerge parfois une flèche, un oiseau, un poisson, un bel homme, une femme
superbe, qui se fondent très vite en une masse puissante, vivante, que la
fatigue n’atteint pas. La solidarité, la confiance sont des certitudes nées
d’un travail d’une exigence hors du commun. Tout semble si libre, spontané,
accordé à la musique, intelligent, harmonieux, sans fin comme l’anneau de
Möbius, oubliant son aspect curiosité mathématique, familier et toujours
surprenant.
Une petite femme porte un balaise ou des facétieux vont
soustraire en premier le porteur avant que celle qui était sur les épaules
n’ait touché terre.
Le chorégraphe appartient à la maison et que ce soit en petite
ou grande formation nous marchons, ou plutôt nous décollons
Nous
suspendons notre souffle pendant une heure dix et nous sommes debout avec
toute la salle: Wahou ! samedi 15 février 2020
Histoires de familles. Justine Levy & The anonymous project.
Qui n’a pas inventé depuis la terrasse d’un café des
histoires, s'être fait un film à partir de passants, passantes, aperçus ?
Une centaine de photographies en couleurs, des kodachromes
permettent à la fille de BHL d'imaginer les pensées secrètes d’hommes et de
femmes posant devant l’objectif ; des américains, nous.
Dans les années 60, on rentrait le ventre au moment où le
petit oiseau allait sortir, mais bien que les images étaient alors plus
solennelles, certaines sont coupées ou maladroites, mais rendues émouvantes ou
drôles par le talent de l’écrivaine.
« Il m’a encore
coupé la tête. Il dira Oh, mais que s’est-il passé, mais je le sais, moi, qu’il
l’a fait exprès. Il m’offre un nouveau rouge à lèvres, je passe une heure à me
farder les yeux et la bouche, il me suggère de porter le petit tailleur de nos
vingt ans de mariage, il me pose, fleur parmi les fleurs, devant les mimosas,
je suis une starlette, une jeune fille, je suis Jackie Kennedy, et voilà
couic. »
Les
registres sont variés, une mélancolie flotte derrière ces sourires invités
ou chez les enfants quand une sincère contrariété transparait. Parfois
des rêves s’inventent, de la douceur ou des rancœurs, de la littérature, de la
vie.
vendredi 14 février 2020
New Hampshire.
La méfiance envers les élus ne s’est pas évanouie, pourtant
tant d’élections à venir nous occupent du New Hampshire à Saillans.
..........................
Pour les illustrations voir http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/02/expos-grenoble-janvier-2020.html
Pujadas n’apparaissant plus pour demander, dès la fin d’une
présidentielle, au moindre troisième couteau, s’il serait candidat à la
prochaine, l’impatience médiatique sempiternellement renouvelée marque toujours
le tempo. Après le feuilleton gilets jaunes, la série RATP.
Ce goût pour passer à autre chose sans cesse, a dispensé les
partis, toujours dans l’attente du prochain grand soir électoral, de tirer les
leçons de leurs défaites… ou de leurs réussites passées.
Suivant un tropisme vieux comme le chewing-gum, les mœurs
américaines teintent les nôtres.
Les glissements concernant la laïcité, l’extension du
politiquement correct ont traversé l’Atlantique.
Leurs binaires façons qui rendent efficaces la conclusion des westerns ont gagné: ami/ennemi.
Il n'y a pas eu de débat concernant le congé après la mort d'un enfant: ce fut humain/inhumain alors que le travail peut être plus réparateur qu'un tête à tête d'inconsolables.
Dans les clameurs autour des retraites qui a entendu les problèmes de démographie, de dette publique, d’allongement de la durée de vie ?
Leurs binaires façons qui rendent efficaces la conclusion des westerns ont gagné: ami/ennemi.
Il n'y a pas eu de débat concernant le congé après la mort d'un enfant: ce fut humain/inhumain alors que le travail peut être plus réparateur qu'un tête à tête d'inconsolables.
Dans les clameurs autour des retraites qui a entendu les problèmes de démographie, de dette publique, d’allongement de la durée de vie ?
Une fois traité le repoussoir Trump, bienvenu dans les conversations évitant les
sujets qui fâchent, le désintérêt pour les enjeux politiques est passé du
nouveau monde à l’autre croyant avoir aboli l’ancien.
Bernie Sanders est en passe de devenir plus tendance que
Mélenchon pourtant rarement en manque de buzz chez les auditeurs derrière leur
poste et les posteurs cachés derrière leur petit doigt.
Pour faire partie de la cohorte des pékins qui s’y croient à
jouer les exégètes politiques faute d’en apprécier bien peu parmi les
professionnels, je n’entrerai pas dans la catégorie des éternels méfiants soupçonnant
leur propre cynisme tactique derrière chaque parole, derrière chaque acte.
Je préfère camper en défense de la démocratie parlementaire
mise à mal par les parlementaires eux-mêmes, tout en accueillant quelques
intuitions d’un Tood ou d’un Onfray par
ailleurs si souvent insupportables. Nous savons bien que la relation d’un même
fait varie selon les témoins et que tous les maquillages ne s’effacent pas
forcément au Demake up.
Les précieuses contradictions permettent d’examiner les
différentes facettes d’un mot et font le charme de la conversation dont les
douceurs s’oublient derrière les vacheries, la dérision et le quant-à-soi.
Au-delà d’un rapport aux nouvelles technologies, j’avais
trouvé pertinente, dans un journal en papier, la formule qui caractérisait la
« France d’Amazon » et celle du « Bon Coin », définissant
aussi un rapport aux autres, mais comme j’alterne biscuits au super marché et
confiture au marché, je ne sais où me situer.
Fier
d’écouter RMC qui retransmet un match de l’OM sur la route de la MC2, j’aime contredire
sur le plan culturel le mot à la mode d’ « assignation ». Usité
comme marqueur dans le champ social, ce mot pourrait permettre d’aller au-delà pour
examiner des façons d’échapper aux fatalités victimaires qui entérinent les
inégalités. ..........................
Pour les illustrations voir http://blog-de-guy.blogspot.com/2020/02/expos-grenoble-janvier-2020.html
jeudi 13 février 2020
L’art maya à la conquête des Dieux. Laurent Abry.
Pour aller au-delà des plaisirs cruciverbistes où les
Aztèques croisent Olmèques et Toltèques, ce soir avec les amis du musée de
Grenoble nous suivons le conférencier chez les Mayas dans le cadre du cycle concernant les civilisations
précolombiennes.
Au XIX° siècle, Frederick
Catherwood en compagnie de John Lloyd Stephens, parmi les premiers explorateurs ethnologues, découvrent
envahis par la jungle tropicale les vestiges de la civilisation des Mayas disparue
vers 1700 après JC et qui avait duré près de 9000 ans. Représentation
de Tulum.
Leurs cités-états occupaient la péninsule du Yucatan au sud
du Mexique, Belize, Le Guatemala, le Honduras, le Salvador sur une superficie égale à celle de
l’Allemagne (400 000 km 2).
Malgré les autodafés de documents écrits par les mayas
organisés par exemple par
Diego de Landa,
un franciscain qui par ailleurs a établi une grammaire de leur langue, quatre
codex ont subsisté.
Humbolt a transcrit le Codex de Dresde, le plus complet, ce
calendrier sur fibres végétales avait été rédigé par plusieurs scribes. Il est
question de mythes et de religion, d’observation des astres et d’horoscope dans
celui de Madrid, comme dans les feuillets pliés en accordéon conservés à la Bibliothèque
Nationale à Paris. L’authenticité du Codex
Grolier conservé à Mexico est contestée.
« …sur la route
après la ville de San Pedro, dans la première localité de la province du
Honduras, dénommée Copán, se trouvent des ruines et des vestiges d'une nombreuse
population et des monuments impressionnants par leur beauté, construits avec
tant de talent, qu'ils ne peuvent nullement être l'œuvre d'hommes
frustes… » Diego Garcia de Palacio 1576.
Les travaux,
photographies, moulages d’ Alfred
Percival Maudslay constituent le socle de l’archéologie mayatiste.
Parmi sept stèles du site de Copán figure celle du Dieu de la pluie, tellement
attendue par les cultivateurs de maïs, « céréale primordiale », qui a donné
son nom à ce peuple.
Il était une monnaie d’échange et comme les graines
contenues dans la cabosse de cacao tenue par un noble permettait la communication
avec les Dieux.
Leur écriture est logosyllabique, combinant des sons, des
images, des idées, de la même façon que le chinois. Si les techniques de
déchiffrement des hiéroglyphes ont pu faire avancer la compréhension des Glyphes
( musée de Palenque) celles-ci restent hermétiques pour 20% d’entre
elles.
L’ Ordre de lecture des textes maya a été découvert récemment.
Leur
numération
de position en base 20 connaît le zéro.
Les pilleurs ont
laissé intactes les fresques de
Bonampak remarquables pour leur bleu.
En 615, K'inich Janaab' Pakal I devint roi
de Palenque, où un délicat bas relief le représente.
Sa tombe découverte
récemment vient de révéler son masque en jade.
Un lintheau de
pierre à Yaxchilan, site seulement accessible en bateau, représente un autosacrifice royal, ici l’épouse
fait passer à travers sa langue une cordelette hérissée d’hameçons pour imbiber
de sang un papier qui sera brulé afin d’entrer en relation avec le
Serpentvision. Le roi utilisait plutôt un couteau en obsidienne pour entailler
son pénis. La pratique des sacrifices humains impliquait que lors des guerres, les
prisonniers soient tués. Lorsque des enfants orphelins ou illégitimes pleuraient
avant d’être noyés, c’était un bon signe pour faire venir la pluie, il y avait cependant
des volontaires qui pensaient revenir sous forme de papillons ou de colibris.
A Uxmal une pyramide rhomboïdale du XVI° siècle
(période post classique) témoigne du savoir faire des Mayas qui ne
connaissaient ni la roue, ni le fer, ni les animaux de traits : tout à dos
d’homme !
Ces architectures en encorbellement
sont exceptionnelles et la finesse des décorations remarquable.
Sur la maquette de la plus grande cité Teotihuacan, « là où sont nés
les Dieux » la pyramide du soleil domine et celle de la lune est située à
l’extrémité de l’allée des morts bordée d’autels.
Un jeu de balle le Pok-ta-Pok était également
sacrificiel, même s’il évitait les guerres. Sans utiliser les pieds ni les
mains, il s’agissait pour chaque équipe de faire passer une lourde balle de
caoutchouc symbolisant le soleil dans un anneau de pierre à 5 m de hauteur sans la laisser
tomber par terre.
Aujourd’hui, les touristes ne peuvent plus grimper sur la
pyramide à degrés parfaitement orientée de Chichén Itzá.
Parmi les
causes multiples qui expliqueraient l’effondrement de la civilisation maya pas
aussi soudain qu’il a été dit, les phénomènes climatiques, « el Niño »,
entrainant de grandes sécheresses malgré la présence de cénotes, aggravées par la déforestation sont les plus plausibles,
alors que les hypothèses impliquant épidémies, tremblement de
terre, guerres internes, révoltes, difficultés commerciales, seraient plus
localisées ou étalées dans le temps.mercredi 12 février 2020
Lacs italiens 2019 # 9. Vacciago au bord du lac d'Orta
J. & D. s’escriment à nettoyer la maison, alors qu’à
10h, deux femmes de ménage frappent à la porte ! Marzio nous attend au
garage, toujours aussi chaleureux, il accepte nos doléances concernant
l’appartement qu’il connait visiblement déjà et les transmettra au propriétaire
une fois de plus.
A 10 h15, nous nous trouvons sur la route, déviés par le GPS
avec notre accord, pour cause de voiture immobilisée un peu plus loin. Nous
sommes dirigés sur d’autres autoroutes plus au nord et proches de Lecco et Côme
dont nous voyons la bretelle de sortie.
Vers 12h, sous un soleil inattendu et qui résiste depuis ce matin nous
atteignons le lac d’Orta.
Plus petit et moins urbanisé que le lac d’Iseo, nous
trouvons facilement le 29 via Bardelli à Vacciago,
commune d’Amena, mais nous n’avons rendez-vous qu’à 15 h, aussi, pensons nous
déjeuner dans un restau au bord du lac, en suivant la route principale. Ce
n’est pas si facile, certains panneaux indicateurs nous trompent ou les restaurants sont fermés : la
saison est-elle déjà finie ? Nous parvenons à trouver notre bonheur un peu
avant Omegna, repas pris à l’intérieur malgré le soleil, car le fond de l’air
reste frais.
Après mangé, nous poursuivons le tour du lac soit 30 km environ, en nous
perdant même dans Omegna en voulant aborder l’autre côté, moins au bord de l’eau que la rive ouest.
Nous avons l’impression de traverser la campagne, évitant un bon nombre de cyclistes. Nous passons des petits villages : Cireggio, Nonio Cesara…
sans prétention jusqu’à Gozzano, avant de remonter sur Ameno.
Nous nous trouvons devant la maison louée à 15h tapante et
Lucas nous accueille au portail. Un personnage ! Bel homme, pilote de
ligne à Air Italia, la cinquantaine sportive, il embrasse tout le monde, même
Guido en commençant par les dames : « car il est italien », salue notre copine J.
d’un bonjour Monsieur à cause de son chapeau de paille. Il parle français, plus
à l’aise en anglais davantage pratiqué dans sa profession, et c’est un grand bavard
qui n’hésite pas à mélanger les mots des différentes langues avec bonheur. Il
met un point d’honneur à porter nos bagages, nous renseigne sur les visites
dans les environs, sur les caractéristiques de ses 7 chats magnifiques mais
tous atteints d’un handicap, ses deux chiens au chenil…
Avec son jardin agréable, la maison, héritage de son père, est très jolie, divisée en cinq gîtes en plus de la partie privée. «Vous pouvez tout utiliser », notre pilote milanais est content de partager son petit paradis, sur les hauteurs du lac avec vue panoramique. Notre appartement se situe côté droit bénéficiant d’une terrasse dallée équipée de deux barbecues, d’une table et de chaises en bois. L’intérieur est plus réduit qu’à Bergame : une seule chambre étroite pour nos amies, une chambre matrimoniale et une cuisine /salon bien conçus dotés du matériel nécessaire. Lucas montre à Guy l’emplacement sous abri pour la voiture tandis que nous nous installons rapidement.
Avec son jardin agréable, la maison, héritage de son père, est très jolie, divisée en cinq gîtes en plus de la partie privée. «Vous pouvez tout utiliser », notre pilote milanais est content de partager son petit paradis, sur les hauteurs du lac avec vue panoramique. Notre appartement se situe côté droit bénéficiant d’une terrasse dallée équipée de deux barbecues, d’une table et de chaises en bois. L’intérieur est plus réduit qu’à Bergame : une seule chambre étroite pour nos amies, une chambre matrimoniale et une cuisine /salon bien conçus dotés du matériel nécessaire. Lucas montre à Guy l’emplacement sous abri pour la voiture tandis que nous nous installons rapidement.
Nous découvrons le petit village où
quelques belles propriétés de bon goût, sans tapage ostentatoire,
s’élèvent
dans des parcs magnifiques mêlant araucarias, palmiers et autres arbres
vénérables au milieu de pelouses bien tenues.
Nous nous approvisionnons chez
l’épicier, ce petit bonhomme haussé sur une
estrade est tout à fait agréable
et fait des efforts pour parler français avec beaucoup de naturel. Il doit
prendre une pince pour attraper habilement une bouteille de Vermouth haut placée sans se laisser surprendre par le
cri inquiet de D. . Bravo
Nous profitons du jardin face au lac, assis et dominant le
paysage. En contrebas la rue étroite qui
mène à l’église devient peu à peu
encombrée par des voitures car il y a un concert avec au programme
l’histoire du soldat de Stravinski.
L’heure est douce, la vue sous le soleil
déclinant « romantique » ! Puis le frais qui tombe nous pousse à
rentrer, un petit coup de four dans la cuisine réchauffe l’atmosphère humide
que nous combattons aussi avec un vermouth
(Gibo bianco) Repas : pommes de terre/carottes à la poêle et
salade.
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