On nous offre le café avant la visite dans un patio couvert bien décoré.
José fonctionne comme s’il était chez lui dans ce musée créé par un ancien ministre prof et collectionneur. Muséologie très simple mais agréable.
Nous pouvons faire tinter un magnifique lithophone au son extraordinairement clair.
Suivant l’exemple de notre guide nous n’hésitons pas à soulever quelques protections en verre pour éviter les reflets.
Le fonds de ce musée est constitué de pièces datant de 3000 ans avant notre ère à travers des céramiques, de petites vénus, des statues (sœurs siamoises),
des pots dont le col représente une tête et deux bras tenant un bol, un crâne aux dents incrustées de 3 points de métal… une jarre servant de cercueil pour les moins riches, des couteaux de sacrifice…
impossible de tout énumérer de ce musée d’un grande richesse.
Nous faisons quelques emplettes emballées avec beaucoup de précautions au magasin du musée.
En marchant nous faisons encore quelques courses.
Il est temps d’une petite halte pour nous restaurer.
Nous découvrons le restaurant Austria, décoré avec les effigies de Goethe, Mozart et Beethoven. Nous nous attablons à côté de deux bonnes soeurs habillées de blanc et mangeons bien dans un cadre agréable.
José découvre en même temps que nous le musée d’art contemporain installé dans
un édifice de 1876 destiné au départ à la désintoxication des alcooliques alors
nombreux. Ce qui explique la configuration des lieux, une succession de patios
dans des bâtiments en longueur percés de portes assez rapprochées comme des
cellules monacales.
Nous sommes séduits par l’originalité des
œuvres : formes blanches suspendues au plafond sur fond noir, plumes
positionnées en forme de buisson plantées dans le sable, ailes de papillons
prisonnières du plexiglass, bréchets de poulets assemblés, vertèbres de
poissons, peintures de jeunes enfants montrant déjà de la maturité et une
maîtrise impressionnante,
des faux seins aux couleur vives recouverts de sucre…
Je retiendrai un art imaginatif et poétique, loin du conceptuel malheureusement trop souvent présent dans ce genre d’expo.
des faux seins aux couleur vives recouverts de sucre…
Je retiendrai un art imaginatif et poétique, loin du conceptuel malheureusement trop souvent présent dans ce genre d’expo.
Puisque nous
sommes dans le moderne, nous faisons le détour vers le lieu de la biennale d’art contemporain.
Il n’y a pas d’expo avant octobre mais l’endroit vaut un allongement du circuit. La casa est entièrement rénovée dans une couleur vert amande avec des encadrements de portes en métal repoussé et des fresques un peu grossières. L’intérieur s’organise sur plusieurs étages autour d’un patio recouvert d’une verrière.
Nous nous promenons jusqu’à la terrasse et apercevons les locaux administratifs sans être refoulés une seule fois. En bas quelques photos d’enfants des années 30 en noir et blanc rappellent le passé bourgeois de la demeure. Là aussi, c’est une surprise de découvrir ce lieu invraisemblable insoupçonné depuis la rue. En attendant le repas du soir, les photographes ressortent saisir la lumière tombante dans la ville photogénique. Nous dînons au Raymipana sur la place. Sixter nous rejoint. Mes compagnons sont déçus par leur assiette certes copieuse comme il est d’usage ici où une assiette est suffisante pour deux, mais aux saveurs inhabituelles à leur palais (saucisse au sang de cochon). La soirée se termine par une glace dégustée dans le parc Calderon ce qui finit d’en frigorifier plus d’un. Retour au bercail et je m’attable dans l’un des salons pour écrire tandis que deux américaines gloussent dans leur chambre.
Il n’y a pas d’expo avant octobre mais l’endroit vaut un allongement du circuit. La casa est entièrement rénovée dans une couleur vert amande avec des encadrements de portes en métal repoussé et des fresques un peu grossières. L’intérieur s’organise sur plusieurs étages autour d’un patio recouvert d’une verrière.
Nous nous promenons jusqu’à la terrasse et apercevons les locaux administratifs sans être refoulés une seule fois. En bas quelques photos d’enfants des années 30 en noir et blanc rappellent le passé bourgeois de la demeure. Là aussi, c’est une surprise de découvrir ce lieu invraisemblable insoupçonné depuis la rue. En attendant le repas du soir, les photographes ressortent saisir la lumière tombante dans la ville photogénique. Nous dînons au Raymipana sur la place. Sixter nous rejoint. Mes compagnons sont déçus par leur assiette certes copieuse comme il est d’usage ici où une assiette est suffisante pour deux, mais aux saveurs inhabituelles à leur palais (saucisse au sang de cochon). La soirée se termine par une glace dégustée dans le parc Calderon ce qui finit d’en frigorifier plus d’un. Retour au bercail et je m’attable dans l’un des salons pour écrire tandis que deux américaines gloussent dans leur chambre.