A la première écoute du dernier CD du québécois qui nous fit
passer de Félix Leclerc au rock, je n’avais pas été accroché.
Puis j’ai lu les paroles du fidèle David Mc Neil :
« Les poètes ont
souvent raison »,
l’inusable
Dabadie :
« je chante donc
je suis »,
avec Mozart aux
paroles :
« Le garnement
brûle encore plus
Il ne se console plus
Et ne souhaite rien d’autre
Que posséder ton très joli cul »
Il y a du Saint Augustin
aussi dont quelques mots donnent le titre à l’album qui sonne comme une
conclusion, avec aussi « Satisfaction » résumé d’une vie.
La musique est de Charlebois dont je préfère les percussions
aux violons ; il agence aussi quelques paroles :
« Autour du
monde, on refaisait l’amour
Elle l’a défait, sans
espoir de retour
Son dernier tour m’a
laissé un grand trou
Juste à côté du
cœur »
Il regarde toujours les Jumbo jet, tricote avec des « moi », voyage de Winipeg à
Calgary, rappelle l’amour, croise un joli nez, toujours « drette dans ses
bottes » surtout quand la country s’invite, ou quand il va s’asseoir
devant l’ivoire d’un piano.