lundi 12 mars 2012

Never let me go. Mark Romanek.

Dans le cadre du festival Cinéduc, j’ai appris le mot « dystopie »,
le contraire d’ « Utopie », thème de cette année. J’ajoute les précisions de Wikipédia puisque ce film de 2009 m’a semblé une parfaite illustration de cette définition : « Une dystopie- ou contre-utopie est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur ».
Il convient de ne pas dévoiler le secret de cette pension anglaise tellement cosy et peuplée d’enfants si beaux qui chantent tellement bien.
La force de ce récit tiré d’un roman d’Ishiguro "Auprès de moi toujours " tient à la douce acceptation des personnages d’un destin
où « ils ne seront pas pilotes de ligne ».
Bien que « Le cri » de Munch me soit venu en référence où comme dans un cauchemar, l’effroi s’accroit quand aucun son ne peut sortir.
La brutalité implacable de ces destins, n’éclabousse pas l’écran, elle se love efficacement dans les belles lumières de la campagne et des bords de mer anglais.
Ce film d’amour romantique, appelle à une réflexion sur notre société grâce à un scénario qui nous embarque sans tapage, laissant pour nos mémoires saturées des traces pouvant persister.
« Je me retrouvais face à des hectares de terre labourée. (...) le long de la clôture, surtout sur le rang de barbelés le plus bas, toutes sortes de détritus s'étaient accrochés et enchevêtrés. C'étaient comme des débris qu'on trouve au bord de la mer : le vent avait dû en charrier une partie sur des kilomètres et des kilomètres avant de se heurter enfin à ces arbres et à ces deux rangées de barbelés. Je voyais aussi dans les branches des morceaux de plastique déchirés et des bouts de vieux sacs qui claquaient. Ce fut l'unique fois où, me tenant là, regardant ces étranges ordures, sentant le vent souffler à travers ces champs vides, je me laissai aller à une petite fantaisie de mon imagination (...) je pensais aux détritus, aux plastiques, qui claquait dans les branches au littoral de curieux objets accrochés le long de la clôture, et je fermai à demi les yeux pour imaginer que c'était l'endroit où tout ce que j'avais perdu depuis mon enfance s'était échoué, et que je me tenais là devant à présent. »
 Merci à mon camarade Daniel qui a aimé aussi ce « mélo en SF » pour être allé chercher dans le livre, les mots qui viennent à la fin.

dimanche 11 mars 2012

La salle d’attente. Krystian Lupa.

Ces 3 heures intenses de théâtre inspirées par les travaux du Suédois Lars Norén  nous donnent à voir les bas-fonds d’une société qui fait pourtant référence parmi les modèles à suivre.
Les marginaux aux yeux qui saignent nous renseignent sur le monde et sur nous-mêmes.
Quinze jeunes acteurs remarquables jouent les drogués, les alcooliques, les fous dans un sous terrain bétonné où ne parviennent que quelques bouffées de musique électrique ou des bruits de circulation automobile ; nous avons quelques nouvelles d’enfants abandonnés par téléphone portable.
Les soliloques des différents personnages projetés sur les écrans ont une grande force et nous interpellent. Cependant je ne suis pas d’accord du tout avec ceux qui interprètent ces existences violentes destructrices comme des choix de liberté alors que c’est tout le contraire : les drogues, la précarité la plus extrême, les traumatismes antérieurs les dominent.
Leurs cris au registre restreint : « suce ma bite ! », « ferme ta gueule ! » et l’obsession de « la chatte » ne sont pas entendus par les autres, chacun est congelé dans une solitude inexpugnable. Ils n’attendent rien.
La mise en scène en recherche semble amenée à évoluer, la diffraction sur les écrans de séquences jouées d‘ailleurs à plusieurs reprises, en multipliant les images n’étourdit-elle pas le spectateur ?
Des questions passionnantes sont posées concernant l’intensité, l’engagement des acteurs.
Désormais un spectacle fera œuvre d’originalité si personne ne se met à poil. Mais au-delà de modes parfois complaisantes, j’ai apprécié l’énergie d’une troupe qui malmène notre confort.

samedi 10 mars 2012

J’aime être gourmande. Colette.

J’avais un professeur passionné de l’auteure du « Blé en herbe », je me souviens de sa passion mais je n’avais plus de la dame que l’idée lointaine de parfums de rosiers anciens dans un jardin protégé des bruits de la cité.
Les carnets de l’Herne proposent un recueil de ses articles destinés au magazine « Marie Claire » en 1939 - 40. La cuisine, ses actrices et acteurs préférés, la « chatte », celle qui n’a pas voulu d’autre nom, les enfants, des conseils exprimés avec malice et légèreté…
J’ai été surpris de la modernité du style et si nos conceptions d’un appartement, des rapports hommes/ femmes, d’un menu ont évolué, son ton personnel, sa fraicheur font glisser ces 100 pages comme un sorbet léger.
Le Clézio : « La vie : le léger frémissement qui trouble les choses et les êtres, la passion pour tout ce qui bouge, pour tout ce qui se débat, aime et souffre. Aucun écrivain n’a apporté une telle attention à traduire le frémissement, le fourmillement, le pullulement de la vie sous toutes ses formes. »
………
Mon vieux copain Jean me transmet cette information :
Lundi 19 mars 2012 à 20h au Cinéma Le Club, rue Tourtain, à la Côte-Saint-André,
jour anniversaire officiel de la fin de la guerre d'Algérie,
projection et débat autour du film : "Octobre à Paris" de Jacques Panijel
Octobre 1961. La guerre d'Algérie dure depuis près de 7 ans. A Paris, le préfet de police, Maurice Papon, impose un couvre-feu "applicable pour les Français musulmans algériens". 
En réponse à cette mesure, 30 000 Algériens manifestent pacifiquement à Paris. 
La répression sera brutale … le silence s'installe. 
Fin octobre, Jacques Panijel commence la réalisation d'un film.
Terminé en 1962, censuré, il ne sortira officiellement qu'en 2011. 
La séance sera suivie d'un débat.

vendredi 9 mars 2012

Foot et chansons.

Posé devant « Les victoires de la musique » pour percevoir ce qui émerge des airs du temps, je suis sorti accablé par cette émission.
Il est vrai qu’en dehors des informations et quelques matchs du dimanche soir, j’ai peu fréquenté la télé ces derniers temps en ses divertissements.
La présentatrice Alessandra Sublet a beau faire dire à un de ses comparses qu’elle est « pathétique » cela ne l’excuse pas de sa vacuité.
Nous en sommes là, quand ceux qui occupent la lucarne assument leur nullité, leur vulgarité. Quel mépris pour le spectateur d’avoir comme leitmotiv après chaque chanson : « alors ça va ? »
Dans quel état est notre télévision ! Pujadas à la propagande et de surcroit une telle pauvreté dans les loisirs quand même Voulzy et Clerc sont en petite forme.
France 2 en tant que miroir d’une société qui ne s’aime plus comme le football en est un, ou Sarko qui est le nom d’une mise à bas de tout ce qui nous tenait ensemble.
Je laisse de côté le chahuté de Bayonne qui a accéléré un processus et bien qu’il veuille se présenter comme l’Omniscient Despote, il n’est qu’une marionnette, une façon de dire.
Je reviens au bord des pelouses que j’ai désertées depuis un moment, parmi mes potes les manchots méprisés, mettant de côté les mots enveloppés de nostalgie qui convoquaient l’enfance et les connivences des chauffeurs de taxi du monde entier.
Les 75% d’imposition d’Hollande et les réactions (bien nommées) qui en ont suivi, en soulignant les salaires choquants des sportifs m’ont amené à me mettre en cohérence avec mes convictions égalitaires, y compris dans un domaine où j’étais plus indulgent avec le salaire de Messi que pour les patrons ou les traders.
Il est temps que les joueurs enlèvent leurs écouteurs et mettent le nez au dessus des cohortes d’agents et profiteurs divers qui les entourent, pour entendre parler de décence, de solidarité.
Les matchs internationaux du sport le plus populaire sont plus que jamais des leurres où comme jadis les équipes nationales dans le Tour de France, les intérêts des financiers sont en train de prendre le dessus.
La majorité des joueurs de l’équipe de France joue à l’étranger, le championnat de France lui est animé essentiellement par les internationaux africains.
Peut-on "faire société" quand 1% s’en mettent plein les fouilles et que leurs frères des terrains pelés de leurs débuts souffrent davantage ?
Le bus de Knysna a écrabouillé le roman nécessaire de 98.
Il y en a marre des blessures imaginaires, des tricheries, des comportements infantiles qui abiment nos enfants.
Le Qatar Saint Germain, où l’Omni n’a pas été neutre, arrive dans un paysage où il faut des consignes du coach afin que les stars daignent saluer les supporters qui se sont sacrifiés pour accompagner des équipes qui ne vibrent plus que lors des mercatos. La marchandisation.
Bernard Lacombe dénonçait : « par moments, j’ai l’impression de voir une équipe de fonctionnaires! On dirait que chacun calcule ses efforts en pensant: « Faut pas trop que je coure, je vais passer pour un con ». »
En tant qu’ancien fonctionnaire j’approuve le bras droit d’Aulas que je ne porte pourtant pas dans mon cœur, il sort de la langue de bois qui fossilise tout.
Et l’OM perd tant de plumes !
Voir l’interview d’Onesta l’ancien entraîneur de l’équipe de France de hand dans Libé et la conférence de presse de Carteron entraîneur de Dijon sur le site rue 89.
De surcroit cette phrase magnifique de Michel Seydoux le président du club de Lille, qui parlant de Hollande : « Cela fera reculer le foot français de 15 ans en arrière » , c'est-à-dire… en 1998.

Dans le Canard cette semaine :

jeudi 8 mars 2012

La nature morte # 3 : face au monde moderne.

Au XVIII° siècle, la représentation de trophées de chasse affichait un privilège aristocratique, mais la profusion des miroirs dans les riches intérieurs déporta les natures mortes au dessus des portes et les destinèrent à la décoration avec effets de perspective inévitables.
C’est alors que Chardin qui inspira Manet et Matisse, dont la carrière fut aussi limpide que sa peinture, advint.
Les fonds ne sont plus anecdotiques et l’animal vivant qui apparaît au début de sa carrière à côté d’une raie fondatrice disparaitra, les objets amoncelés s’ordonneront. Le peintre qui perdait la vue se consacrant aux pastels à la fin de sa vie, n’est pas photographiable tant ses rajouts de blanc rompent subtilement les couleurs.
Diderot, premier des critiques d’art en parle si bien : « Ô Chardin ! Ce n’est pas du blanc, du rouge, du noir que tu broies sur ta palette : c’est la substance même des objets, c’est l’air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu attaches sur la toile. Après que mon enfant aurait copié et recopié ce morceau (pot d’olives), je l’occuperais sur la Raie dépouillée du même maître. L’objet est dégoûtant, mais c’est la chair même du poisson, c’est sa peau, c’est son sang ; l’aspect même de la chose n’affecterait pas autrement. Monsieur Pierre, regardez bien ce morceau, quand vous irez à l’Académie, et apprenez, si vous pouvez, le secret de sauver par le talent le dégoût de certaines natures. On n’entend rien à cette magie. Ce sont des couches épaisses de couleur appliquées les unes sur les autres et dont l’effet transpire de dessous en dessus. D’autres fois, on dirait que c’est une vapeur qu’on a soufflée sur la toile ; ailleurs, une écume légère qu’on y a jetée. »
Avec la révolution décline le genre.
 En Espagne Luis Meléndez va apporter de l’originalité en privilégiant les gros plans, en assurant un rendu d’une grande vérité à vous tromper l’œil, l’objet perd de sa symbolique bien que Serge Legat, le conférencier nous précise qu’une noix cassée était un symbole christique puisque la chair y est offerte.
La dinde plumée de Goya, le premier peintre de l’inquiétude moderne, nous fait passer du romantisme à la violence expressionniste.
Au XIX° le romantisme revient avec Géricault et Delacroix au homard baroque parmi les gibiers. Courbet va vers le réalisme et sa truite qui manque d’air c'est lui même.
Fantin La Tour célèbre la beauté du réel et délaisse le pathos.
Le pédagogue de cette soirée a mis l’accent sur le rôle déterminant des collectionneurs : le Docteur La Caze qui fit don au Louvre de 582 toiles et De Camondo Nissim, dont la famille disparut dans les camps, avait légué, entre autres, l’impressionniste bouquet d’asperges de Manet.  
« Monet, ce n’est qu’un œil, mais quel œil ! », disait Cézanne aux pêches et poires à perspectives multiples. Celui-ci recompose la notion d’espace et rompt avec l’impressionnisme, augurant du cubisme.
Picasso fait « du trompe l’esprit » et son seul rival Matisse libère la forme, en héritier du fauvisme, il fait chanter les couleurs.
Van Gogh dont les tournesols se tournent vers le soleil, cherche-t- il Dieu ?
Soutine pose un regard incorruptible sur la réalité et rend avec son bœuf écorché la version la plus douloureuse de la nature morte.
Finalement les surréalistes ne sont pas les moins minutieux à rendre compte d’un monde où tout est possible. « Une authentique nature morte nait le jour où un peintre prend la décision fondamentale de choisir comme sujet et d'organiser en une entité plastique un groupe d'objets. Qu'en fonction du temps et du milieu où il travaille, il les charge de toutes sortes d'allusions spirituelles, ne change rien à son profond dessein d'artiste : celui de nous imposer son émotion poétique devant la beauté qu'il a entrevue dans ces objets et leur assemblage. » Charles Sterling

mercredi 7 mars 2012

« On refait le voyage » : Saint Petersburg # 1

Je picore dans les carnets de voyage de ma femme.
Février 2004 : Depuis l’aéroport St Exupéry, nous faisons escale à Frankfurt avec la Lufthansa.
Deux heures de vol séparent Frankfurt de St Pet’ et il y a 2 heures de décalage entre la France et la deuxième ville de Russie de 5 millions d’habitants (8h en France = 10h à St Pet’)
A la nuit tombante nous amorçons l’atterrissage; par les hublots premières images de neige et de longues avenues illuminées de l’ancienne Pétrograd, Léningrad , de la ville aux 42 îles, la plus étendue de la fédération.
Nous passons assez rapidement les formalités de douane et de police, et récupérons nos bagages. La neige épargne la route et ne s’amoncelle pas sur une grande épaisseur, elle a gardé une certaine blancheur. Nous atteignons assez vite la ville, et longeons une cité genre Teisseire à Grenoble, aperçue à travers les vitres gelées, puis sur des artères bordées d’immeubles d’un standing plus élevé où les réverbères sont peu efficaces par rapport aux dimensions de l’avenue. Près de la gare de Moscou, le taxi de l’agence nous dépose à l’hôtel OKTIABRSKAYA, signalé en caractères cyrilliques. Nous prenons possession de vastes chambres surchauffées avec vue sur la place à obélisque et la gare, et nous lançons à la découverte de la ville. - 12°6 : au début, la température nous semble tout à fait supportable mais très vite, la chaleur emmagasinée s’évapore, nez et oreilles souffrent, même le plus jeune d’entre nous enfile une cagoule. Par contre, nos yeux sont à la fête lors de la découverte de la Nevski Prospekt. Nous effectuons une halte à une officine de change (28 roubles = 1$). Nous remontons l’avenue principale où beaucoup de monde circule sur les trottoirs sans manifester des signes apparents de refroidissement. Je suis déjà frappé de frénésie photographique: il faut dire qu’il a de quoi shooter entre les bâtiments, les églises baroques, les canaux et les arbres pris par le gel.
Nous arrivons au 17 Nevski Prospekt, au café Stroganoff Yard : il s’agit d’un grand chapiteau dressé dans la cour du palais du même nom bien chauffé mais avec peu de monde. Au menu, blinis fourrés ou spaghetti, pas de Stroganoff ni en blini ni en viande. Retour à grands pas à l’hôtel, avec l’objectif de grignoter des croquants et des chocolats importés par notre pâtissière émérite et de surcroit il reste des saucissons pour lutter contre la
« malnutrition ». Nous sommes perplexes sur la façon dont les lits sont faits : le matelas tient plus de la couette que du matelas, et la couette a un pliage bien étrange. Même dans les lits « matrimoniaux », les couchages sont individuels

mardi 6 mars 2012

Action originale au collège Barnave contre la dégradation du service public.

Pour protester contre la DGH (dotation globale horaire) insuffisante octroyée cette année au collège, ce mardi 6 mars, les élèves vont vivre une journée de cours particulière qui vise à les mettre dans les conditions d’enseignements qui les attendent l’an prochain.
Des heures, obligatoires d’après les textes officiels, sont absentes, et un nombre très important d’heures de cours doit être assuré en heures supplémentaires par les enseignants.
Ceux ci refusent ces heures sup car cela prive de travail d’autres personnels enseignants et nuit à la qualité du travail.
 Alors :
- en SVT, physique-chimie et technologie : les élèves n’ont pas manipulé ni fait de TP, qui nécessitent du matériel, que les professeurs n’auront plus le temps de préparer l’an prochain car les heures de laboratoire ou vaisselle (prévues pour la gestion du matériel) sont absentes de la DGH.
« La semaine prochaine, vos enfants bénéficieront du même cours mais avec tout le matériel nécessaire, pour rendre évidente la différence dans la qualité de l’enseignement. » a-t-il été précisé aux parents dans un tract envoyé à toutes les familles que j’ai recopié pour rédiger cet article.
- en latin : les 37 élèves de 5e, actuellement répartis sur deux groupes, ont eu une heure de cours à 37, dans une seule salle avec un seul professeur, puisqu’il n’est prévu qu’un groupe de latin l’an prochain en 4e et que les élèves, selon les textes officiels, ne sont pas autorisés à abandonner cette matière en cours de scolarité.
- en EPS : les élèves ont fait des activités sans matériel, toutes les classes d’un même créneau horaire dans un même lieu puisque les heures de coordination absentes de la DGH permettent de répartir l’occupation des locaux, gérer le matériel … etc.
- dans certains cours (espagnol, latin 3e, … etc.) : les élèves ont eu une demi-heure de cours puis ont été surveillés par le professeur une demi-heure, puisque il y a actuellement trop d’heures de cours pour le nombre de professeurs et que des contrats pour assurer les heures restantes ne sont pas prévus : des classes n’auront donc pas d’enseignants.
- dans les autres matières : les élèves ont vu leur heure de cours partagée entre deux enseignants. Les partages de classe vont en effet se généraliser l’an prochain : si les professeurs ne prennent pas d’heures supplémentaires, des partages de classes seront imposés, sans heure de concertation comme c’est déjà le cas cette année.
- dans l’ensemble des matières : le matériel informatique n’a pas été utilisé, car aucune heure n’est prévue pour rémunérer le professeur qui entretient le réseau informatique. Celui-ci serait donc très rapidement hors état de marche et voué à le rester, ce qui aurait comme conséquences : un suivi des absences et retards des élèves moins réactif (plus d’appel informatisé), un accès au cahier de texte numérique et aux notes des enfants impossible, plus aucun cours avec vidéoprojecteur, plus de séances en salle informatique (alors que la validation du B2I est indispensable à l’obtention du brevet) et des manipulations en physique ou technologie impossibles.
Après le boycott commun du C.A., les professeurs sollicitent les parents pour faire parvenir au rectorat leur soutien à leurs revendications.
Depuis le temps que les lassés des grèves de 24h en appellent à d’autres formes d’action, celle-ci me semble intéressante.
....
Par ailleurs Monique vient de me faire parvenir ceci que vous pouvez agrandir en cliquant dessus: