Je picore dans les carnets de voyage de ma femme.
Février 2004 : Depuis l’aéroport St Exupéry, nous faisons escale à Frankfurt avec la Lufthansa.
Deux heures de vol séparent Frankfurt de St Pet’ et il y a 2 heures de décalage entre la France et la deuxième ville de Russie de 5 millions d’habitants (8h en France = 10h à St Pet’)
A la nuit tombante nous amorçons l’atterrissage; par les hublots premières images de neige et de longues avenues illuminées de l’ancienne Pétrograd, Léningrad , de la ville aux 42 îles, la plus étendue de la fédération.
Nous passons assez rapidement les formalités de douane et de police, et récupérons nos bagages. La neige épargne la route et ne s’amoncelle pas sur une grande épaisseur, elle a gardé une certaine blancheur. Nous atteignons assez vite la ville, et longeons une cité genre Teisseire à Grenoble, aperçue à travers les vitres gelées, puis sur des artères bordées d’immeubles d’un standing plus élevé où les réverbères sont peu efficaces par rapport aux dimensions de l’avenue.
Près de la gare de Moscou, le taxi de l’agence nous dépose à l’hôtel OKTIABRSKAYA, signalé en caractères cyrilliques. Nous prenons possession de vastes chambres surchauffées avec vue sur la place à obélisque et la gare, et nous lançons à la découverte de la ville.
- 12°6 : au début, la température nous semble tout à fait supportable mais très vite, la chaleur emmagasinée s’évapore, nez et oreilles souffrent, même le plus jeune d’entre nous enfile une cagoule.
Par contre, nos yeux sont à la fête lors de la découverte de la Nevski Prospekt.
Nous effectuons une halte à une officine de change (28 roubles = 1$). Nous remontons l’avenue principale où beaucoup de monde circule sur les trottoirs sans manifester des signes apparents de refroidissement. Je suis déjà frappé de frénésie photographique: il faut dire qu’il a de quoi shooter entre les bâtiments, les églises baroques, les canaux et les arbres pris par le gel.
Nous arrivons au 17 Nevski Prospekt, au café Stroganoff Yard : il s’agit d’un grand chapiteau dressé dans la cour du palais du même nom bien chauffé mais avec peu de monde. Au menu, blinis fourrés ou spaghetti, pas de Stroganoff ni en blini ni en viande.
Retour à grands pas à l’hôtel, avec l’objectif de grignoter des croquants et des chocolats importés par notre pâtissière émérite et de surcroit il reste des saucissons pour lutter contre la
« malnutrition ».
Nous sommes perplexes sur la façon dont les lits sont faits : le matelas tient plus de la couette que du matelas, et la couette a un pliage bien étrange. Même dans les lits « matrimoniaux », les couchages sont individuels
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire