mercredi 4 novembre 2020

Côte d’Azur 2020 # 5. Nice.

Arriver dans la cinquième ville de France par TER garantit des paysages superbes à condition que les vitres ne soient pas, comme au retour, rendues opaques par une poussière dont ne sont pas venus à bout les rouleaux du nettoyage.
Le rail a été privilégié par rapport à la voiture ce qui ne facilite pas la circulation de ces dernières pour lesquelles ont été pourtant construites des autoroutes au ras des immeubles.
Mais même l’envers des villes que révèlent souvent les voies ferrées est plutôt moins tagué que certains quartiers de Grenoble et Nice rénovée ne circonscrit pas son charme à sa seule vieille ville.
Son fameux marché aux fleurs du cours Saleya appelle la photographie à chaque pas, bien achalandé, il semble cette année, en manque de chalands.
Le restaurant Le Jardin d’Annelie adapte ces généreuses assiettes de spécialités locales à nos fantaisies, sa Socca est délicieuse.
Au MAMAC ( Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain) nous avions passé de riches heures  
En 2020, les sacs à dos sont refusés et il n’y a pas de consigne, alors nous nous relayons auprès de la besace, 
sans que ce soit un sacrifice car le trait au charbon de bois de Charlotte Pringuey- Cessac courant sur plusieurs  parois de vastes salles évoque peut être les premières traces d’occupation humaines à Nice il y a 400 000 ans mais tout autant la performance d’un enfant de 5 ans laissé sans surveillance.
L’attirail de Lars Fredrikson pour générer des interférences visuelles et sonores nous laisse indifférents : «  les flux énergétiques, telluriques, sidéraux ou intérieurs normalement invisible » le sont restés. Seules quelques plaques d’inox légèrement cabossées nous dispensent de retourner à quelque foire et ses miroirs déformants.
Pourtant l’école de Nice dans le domaine artistique, « les nouveaux réalistes », est riche,http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/04/yves-klein-christian-loubet.html
Nous retrouvons quelques une de ces personnalités dont des œuvres sont réunies autour de Jean Ferrero au musée Masséna : « les années joyeuses».
La collection de l’ancien haltérophile qui a commencé comme modèle aux beaux arts avant de devenir photographe et marchand d’art met en scène Ben, Arman, César et tant d’autres avec un humour potache, une complicité  manifeste qui finissent par prendre une certaine patine en parvenant jusqu’à notre présent abrasif.
A côté du Négresco, sur la promenade des Anglais, la villa construite en 1900 par le petit fils d’André Masséna, maréchal d’empire, présente du mobilier de cette époque, et des objets, des peintures et maquettes pour évoquer l’histoire de la riviera depuis le rattachement du Comté de Nice à la France( 1860) jusqu’à la fin de la Belle Epoque.
Le mémorial des victimes du 14 juillet 2016 a été érigé dans le jardin.

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