lundi 2 novembre 2020

Polars et policiers.

36, quai des Orfèvres. Olivier Marchal. 2004.
 
Rivalité entre deux policiers interprétés par Auteuil et Depardieu tourné par un ancien de la maison à l’adresse célèbre dont deux motards dévissent la plaque pour honorer un de leur confrère : confort assuré. Fraternité coups bas et ceux de la hiérarchie. Rien de tel qu’un film dans ce milieu pour être dans le noir de destins, au bord du gouffre quand la mort rôde et rend plus intense une vie imbibée d’alcool et de cigarettes.L’atmosphère est crédible malgré quelques invraisemblances de scénario.
Carbone. Olivier Marchal. 2017. 
Depardieu est de la partie avec Benoît Magimel dans le rôle principal. Chef d’une entreprise en faillite, il se lance dans une fraude à la TVA concernant la taxe carbone mais le flambeur dont on sait la fin tragique et bavarde dès l’ouverture ne réussira pas. Cette issue connue rend pathétique la réussite éphémère de l’arnaque et permet un panorama coloré de petits et gros bras de la truande.
Meurtre au soleil.  Guy Hamilton. 1982.
Dans une île de Méditerranée où les riches confinés sont choyés, un crime est commis.
Tous ont des raisons d’avoir étranglé l’insupportable, les rivalités étant exacerbées par la promiscuité, mais chacun a un alibi. Hercule Poirot de chez Agatha Christie va  évidemment démêler habilement l’histoire. Il s’agit d’un «  whodunit » autrement dit un roman à énigme. Les intrigues de la romancière anglaise et du détective belge traduits à l’écran se déroulent souvent dans une atmosphère artificielle propice sans doute au jeu des déductions : les costumes sont particulièrement soignés et les chapeaux remarquables. Ustinov se délecte.

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