ponctue ses souvenirs de citations de Blondin en précisant
toujours ses sources
Eddy Merckx: « Il
était arrivé premier dans un état second ».
Il n’est pas en reste dans l’allusion lettrée, à propos
d’Ocaña qui venait de tomber :
« Je fus le beau
Luis, le ténébreux, le veuf et l’inconsolé de la petite reine, le prince
d’Aquitaine au tour aboli. »
Il est resté cet enfant qui jouait avec ses coureurs
miniatures sur les carreaux d’une maison landaise lorsque suiveur devenu il est
étonné que Bernard Hinault l’appelle par son prénom.
Sa réussite au concours de sciences po ne valait pas autant
que de parcourir le même contre- la-montre qu’Anquetil. C’est Poulidor qui
raconte :
« Là, mon
directeur sportif, Antonin Magne me klaxonne : « Garez-vous Raymond,
admirez la caravelle qui passe ». Je l’ai regardé : il glissait sur
la route. »
C’était avant les casques et les oreillettes.
Citant l’inévitable Pastoureau roi des couleurs
avec le jaune signe de beauté, de prospérité mais aussi de
tromperie, de trahison, il ne se contente pas d’évoquer en 200 pages, Coppi Fausto
comme Fottorino, Bobet, Robic, Fignon…
il revient sur les années Amstrong :
« Sommes nous les
cocus de cette histoire ou avons-nous accepté d’être trompés ? »
« Tout
Eddy » comme disait Blondin, «
La fête et les jambes ».
Mais y a-t-il encore des correcteurs qui ne soient pas
automatiques, quand dans le même ouvrage figure à deux reprises la liste des
coureurs morts pendant la guerre de 14 avec des commentaires proches ? Le
même jour France Culture rediffusait la même émission de cuisine japonaise que
la veille !
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