lundi 2 septembre 2019

Toys story 4. Josh Cooley.

Il y a belle lurette qu’on ne va plus voir de dessins animés, mais du cinéma d’animation.
Neuf ans après l’épisode précédent de cette « histoire de jouets », les objets ont  plus que jamais une âme. Les enfants grandissent, abandonnent leurs joujoux, en préfèrent d’autres, mais ceux-ci prennent conscience à leur tour du temps qui passe et s’adaptent.
La séquence d’ouverture sous une pluie qui nous éclabousse de réalisme magnifié donne le ton du film où l’humour, des notations justes et originales ne masquent pas une mélancolie pourtant jamais surlignée. Une œuvre tout en finesse où les spectateurs de tous âges auront du plaisir et matière à réfléchir sur la liberté, la loyauté, l’écoute des autres, les choix à assumer pour avancer dans la vie… L’apparition d’une fourchette destinée à la poubelle en tant que favorite parmi tant de choses en manque de reconnaissance est déterminante comme le motard québécois qui avait déçu son petit propriétaire car il n’était pas conforme à la publicité.      
Les sourires de Woody le cowboy qu’une bergère de faïence ne laisse pas indifférent, valent l’expression de bien des artistes se prenant pour des prophètes.

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