Images de la jeunesse indochinoise de l’auteure si proche,
si forte, si familière et lointaine.
Elémentaire, sublime forcément, après une préface de Laure
Adler – Ah ! la voix de Laure Adler :
« Ecrire avec
l’usé, le banal, faire advenir le presque rien » et l’essentiel.
Extrait de l’amant de la Chine du Nord :
« L’odeur de la
nuit est celle du jasmin. Mêlée à celle fade et douce du fleuve. »
Nous voilà partis hors du temps au seuil d’une maison
coloniale entourée de végétation.
« Mais la marée
de juillet monta à l’assaut de la plaine et noya la récolte »
Quelques mots pour nous sauver de l’engloutissement et
fouiller à nouveau dans des projets de lecture dont ces petits extraits ont
ouvert l’appétit. La couverture de ses soixante pages a des couleurs délavées ; personne ne
peut aller dans la case abandonnée au milieu de l’eau qui a tout envahi.
Trop tard, trop d’orgueil, trop de poésie.
Le nom de
la photographe est pas possible, ses photos sont belles et son site romantique: http://www.flore.ws
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