samedi 21 novembre 2015

XXI. Automne 2015.

Sur la première page du volume de 210 pages consacrées en partie au monde russe :
 à côté d’un jeune prêtre orthodoxe, Poutine en marin, une jeune fille avec sur les joues les trois couleurs du coin et un biker sur fond d’isbas : quoi de neuf ?
Trois reportages  décrivent la Crimée et ses « loups de la nuit », la guerre de l’information, et l’Azerbaïdjan où une grossièreté pas très orthodoxe n’empêche personne de se goinfrer.
Le trimestriel débusque de fortes personnalités telles cette fois ci :
Kayser, empereur allemand des fusées au service de Mobutu puis de Kadhafi  qui regarde désormais, tel Docteur No, passer les yachts des puissants d’aujourd’hui depuis son atoll du Pacifique.
Le portrait de Pierre Gattaz va au delà des caricatures comme celui de Vandana Shiva militante contre l’agro chimie. Celui de Gil Scott-Heron qui s’ouvre sur un rendez-vous manqué suite au décès de celui qui est présenté comme un mythe, est quelque peu refroidi.
La BD concernant les Fralib, coopérative de conditionnement de thé et d’infusions dans les Bouches du Rhône, ne se cantonne pas aux moments chaleureux de la lutte contre la fermeture annoncée, mais en décrit le redémarrage.
Un beau reportage photographique porte sur des carrières de calcaire en Egypte qui font vivre et mourir de milliers de personnes.
Depuis « Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal, les histoires de transplantation d’organes me paraissent moins fortes et la culture du cannabis en Californie ne me passionne guère. Par contre un réseau obstiné de bibliothèque au Pérou rejoint mes nostalgies quand le livre a droit de cité encore pour quelques temps.   

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