« Qui peut penser
qu’en défendant la viande en laboratoire, on va aider les animaux ? Si on
s’intéressait plus à l’élevage, on saurait qu’on ne fait pas de lait sans tuer
des veaux, ni d’œufs sans tuer des poules, et que l’alternative à l’industrie
animale n’est pas dans le végétarisme. Il y a une idée qui s’enkyste
actuellement c’est qu’on peu vivre sans les animaux, faire de la matière
animale sans les animaux, vivre en ville sans les animaux. Or vivre avec les
animaux au contact de la merde, de la vulnérabilité, de la maladie, c’est ce
qui nous permet de rester fragiles, humains. »
Les pages consacrées au monde informatique sont toujours
fournies
avec la fin de la série consacrée à l’histoire de « nos
vies technologiques qui ont plus changé en 5 ans que lors des 300
précédents »
et un aperçu du « darknet » où s’échangent des bit
coins et quelques herbes mais pas que…
Nous, dauphinois, seront intéressés par l’origine du mot
« dauphin »
et le citoyen s’étonnera toujours de la puissance des
communicants en politique,
le curieux salivera à une évocation amusante de la vie de
Pavlov
et le sentimental partagera l’enthousiasme d’Alfred qui se
rappelle du film « Tandem ».
Quand hier était annoncé : « La SNCF
a été condamnée lundi pour discrimination envers plusieurs centaines de
Chibanis », un reportage complet nous avait renseigné sur la lutte de
plusieurs années pour faire reconnaître le droit des cheminots marocains qui
n’avaient pas le même statut ni la même retraite que d’autres avec qui ils
trimballaient des traverses de 50 à 80 kilos sur les voies.
Pour une fois, 100% d'accord avec ce qui est dit sur nos vies avec les animaux. En fait, cela revient à reconnaître qu'en tant que vivants, nous sommes condamnés non seulement à mourir, mais... à tuer, d'une manière ou d'une autre, et que cela est le prix à payer pour être vivant.
RépondreSupprimerC'est d'une actualité brûlante, ça.
Pour le dossier des cheminots, je suis plus nuancée, tout de même.
Parce qu'il ne s'agit pas de pratiques actuelles, mais de pratiques passées.
Je ne suis pas sûre que cela soit une bonne idée de faire l'amalgame du présent et du passé par justice interposée.
Je crois qu'il faut maintenir la différence.
Merci d'avoir attiré mon attention sur cette publication qui a l'air intéressant.