Je venais de voir « Les bonnes » de Genet, alors je n’ai pu m’empêcher de dire à la sortie du film que je venais de voir : « La bonne ».
Même si les usages interdisent de divulguer la fin, très vite nous comprenons qu’un drame se prépare.
J’ai beaucoup aimé le rythme des plans séquences qui nous laissent le temps d’entrer dans l’intimité des personnages, entre lesquels les rapports de classe demeurent malgré les apparences.
Les liens familiaux surnagent dans cette société violente, désespérante que les cinéastes russes, trop rares, savent décrire avec une lucidité bouleversante.
La musique de Phil Glass convient à cette froideur qui n’est pas celle du thermomètre.
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