Même sous les platanes des promenades montpelliéraines il faisait bien chaud, alors
les corps laiteux et lisses de Cabanel, paraissent délectables.
Il eut ses heures de gloire au XIX° finissant, et le musée Fabre rend hommage à l’enfant du pays. Il incarnait l’académisme quand les impressionnistes étaient bannis des expositions ; aujourd’hui c’est lui qui est tiré de l’oubli, et c’est intéressant comme toute exposition qui présente un artiste dans ses évolutions.
Un montage approprié témoigne du passage de l’esquisse à la touche définitive : les nouvelles technologies au service d’une présentation agréable.
Une Cléopâtre bien blanche essaie des poisons sur des esclaves, des anges déchus ont le regard bien contrarié, les scènes sont bibliques ou littéraires et les portraits charmants privilégient une atmosphère florentine.
Une bonne adresse puisque Courbet qui avait précédé Cabanel dans cette exposition temporaire conserve quelques tableaux dans ce musée récemment restauré.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire