Les interdictions, les incitations, peuvent-elles faire l’objet d’un consensus politique, bien que ce soient les sociétés civiles qui aient amené les politiques à se poser la question écologique ?
Au forum 2010 de Libé à Lyon, Minc que j’ai trouvé moins horripilant que dans ses interventions télévisées pense bien que " la démocratie c’est la possibilité d’interpellation" et regrette "la régression démocratique due à l’affaiblissement des syndicats qui fragilise le modèle contractuel". Critique par rapport à la démocratie américaine qui se rapproche du tiers monde par certains aspects, il remarque que "là où il y a démocratie, les gens mangent à leur faim".
Bien qu’un polar africain porte ce titre : « La bouche qui mange ne parle pas ».
Cependant les questions écologiques en particulier, apanage des sociétés riches, possèdent leurs réponses à l’international.
Montebourg, moins pontifiant que sur d’autres estrades, se montre convaincant sur ses souhaits d’une 6°république, mais la transparence demandée aux pouvoirs publics, l’émergence de contre-pouvoirs, le mandat unique sonnent comme de pieux vœux aux oreilles de l’adhérent de son parti qui constate que ces pratiques vertueuses ne sont pas vécues ainsi dans toutes les sections.
Alors si: « être plus Mars que Vénus au niveau de l’Europe » échappe à mon champ de compétence, ce devrait être à la portée de chaque citoyen de « participer à la délibération », « chercher à bâtir des compromis », voire « éviter que les élus capitulent face à la technostructure ».
Malheureusement ce qui est du B+A= BA demandé aux autres n’est pas toujours mis en œuvre chez nous.
« C’est un très grand classique socialiste que d’être élégiaque dans le discours et réaliste face à une question empirique » A. Minc. Ben Oui, après tout, il était à l’anniversaire de Martine et à celui de Rocard.
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Canard Enchaîné de cette semaine :
"Qu’a demandé Sarko au pape ? Des Stock-onctions !"
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